Fidal et Finorpa dissertent sur les fonds propres
La mini-conférence de Finorpa et de la Fidal avait rassemblé une quinzaine de dirigeants d’entreprises le 23 mai dernier à Dunkerque ; au programme des séminaristes, « le renforcement des fonds propres ». Comment l’entreprise peut-elle doper sa trésorerie en ces temps agités ? Comment peut-elle rebondir quand l’éclaircie sera revenue ? Pour les avocats et experts, le PACTE est une des solutions à observer de prés. « C’est le contrat passé avec l’entrepreneur ; c’est lui qui fait autorité et qui garantit les intérêts de tous. C’est un mariage à durée déterminée » ont expliqué les intervenants. Dans ce genre d’opération, les interventions de Finorpa se déclinent de plusieurs manières : entrée par achat d’action au capital, emprunt obligataire (convertible ou pas) ; la prime sur objectif fait partie d’une négociation. « Une obligation coute aux alentours de 6 % aujourd’hui. Un PACTE se décide surtout pour faire levier auprès d’autres investisseurs. De manière générale, Finorpa n’aime pas être seul autour de la table. Pour les sorties, plusieurs formules de calcul de prix sont possibles selon les hypothèses de départ et les objectifs atteints. Dans la gouvernance, les investisseurs ne répugnent pas à être présents au conseil d’administration. Il peut se trouver des autorisations précises que le mandataire social doit demander pour certaines opérations : une vigilance sur des risques de vidanger les actifs…