EvoluPharm lance le premier concept-enseigne de la profession

Le groupement de pharmaciens EvoluPharm va encore plus loin pour accompagner les professionnels en lançant son concept-enseigne. Première du genre, la pharmacie beauvaisienne Dewaele a été inaugurée fin septembre.

Clarté, élégance et fonctionnalité sont les atouts de l’agencement EvoluPharm.
Clarté, élégance et fonctionnalité sont les atouts de l’agencement EvoluPharm.

 

Le pharmacien beauvaisien Georges Dewaele, Pascal Geffray, président du groupement, et Jean-Pierre Chulot, Pdg d’EvoluPharm (de g. à d.).

Le pharmacien beauvaisien Georges Dewaele, Pascal Geffray, président du groupement, et Jean-Pierre Chulot, Pdg d’EvoluPharm (de g. à d.).

Bonne santé !» c’est ce que souhaite dès l’entrée à ses clients la première officine au concept-enseigne EvoluPharm, la pharmacie Dewaele à Beauvais. Une vitrine attractive, en même temps sereine et dynamique, attire l’oeil du passant. « Notre objectif est de faire marcher un consommateur trois rues de plus pour venir dans une pharmacie EvoluPharm », confie le président du groupement Pascal Geffray, lui-même pharmacien en région parisienne. Ce petit détour, le client ne le fera pas uniquement pour la vitrine : l’intérieur de l’officine confirme la sensation de santé, mêlée au bien-être, recherchée par les concepteurs. Des espaces dégagés, des lignes épurées, des couleurs lumineuses, des zones de produits facilement identifiables, des espaces réservés pour les enfants, la détente ou la confidentialité, et même, pour les clients pressés, un meuble de médication familiale en libre-accès…

Une enseigne forte et médiatisée
« Parallèlement au laboratoire qui développe ses propres produits, notre groupement a été créé il y a trente ans pour permettre aux pharmaciens, par nature isolés, d’obtenir les prix compétitifs accordés aux commandes importantes », explique Pascal Geffray. Plus de 2 000 officines françaises adhèrent à ce groupement, associant les conditions économiques réservées aux grosses structures et la réactivité du détaillant. En 2008, le programme VIP –”visibilité et indépendance du pharmacien” – était initié par l’entreprise basée à Auneuil, auquel quelque 700 pharmacies ont souscrit. « Alors que le gouvernement juge superflues 5 000 officines sur les 23 000 existantes, alors que de plus en plus de médicaments sont déremboursés et que de nombreuxFrançais n’ont plus le pouvoir d’achat suffisant pour se soigner comme ils le devraient, alors que des centaines de pharmacies sont en redressement judiciaire en France et une vingtaine dans l’Oise, il est urgent pour les pharmaciens de se structurer derrière une enseigne forte et médiatisée comme la nôtre, la première dans la profession », poursuit Pascal Geffray.

Clarté, élégance et fonctionnalité sont les atouts de l’agencement EvoluPharm.

Clarté, élégance et fonctionnalité sont les atouts de l’agencement EvoluPharm.

En toute indépendance
Mais contrairement à la franchisepratiquée dans d’autres métiers, le concept-enseigne EvoluPharmpréserveune complète autonomie du pharmacien, comme en témoigne Georges Dewaele, installé à Beauvais depuis 1989, le premier à s’être lancé dans l’aventure. Après trois ans d’études menées avec un cabinet de design et d’architecture commerciale parisien, Stories, EvoluPharm a prévu quatre niveaux progressifs d’interventions pour agir sur la fréquentation du magasin : vitrine seule, animations, architecture intérieure, gros oeuvre. Le pharmacien peut choisir une ou plusieurs propositions en fonction de son besoin. Pour sa part, Georges Dewaele a adopté l’ensemble, auquel il a ajouté la mise en service d’un automate de préparation d’ordonnances installé dans le back office de 100 m². Un investissement global de 640 000 euros pour l’officine, qui compte huit collaborateurs, dont trois pharmaciens, et réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3 millions d’euros. « Il s’agit pour moi de profiter de la notoriété d’EvoluPharm et de ses agencements, mais aussi de ne pas être seul dans cette guerre économique mondiale que nous traversons. Et puis, tous les dix ans, tous les commerçants doivent se remettre en cause et adapter leurs services », souligne celui dont les clients apprécient déjà les nouvelles installations. C’est sûr, en entrant dans sa pharmacie, on a presque envie d’être malade…