Événement

Avant le Tour de France du vélo et de la caravane publicitaire, celui de la Transmission d’entreprise faisait étape à Nancy jeudi 22 mai.

La relation cédant-repreneur est au centre de la transmission d’entreprise. Denis Lemarquis, repreneur de Corder Est à Rosières aux Salines, et Ness Cordone, le cédant, étaient venus témoigner.
La relation cédant-repreneur est au centre de la transmission d’entreprise. Denis Lemarquis, repreneur de Corder Est à Rosières aux Salines, et Ness Cordone, le cédant, étaient venus témoigner.

La transmission fait le Tour

Organisé depuis 2001 par le magazine Reprendre & Transmettre, il traitait cette année de la dimension humaine et psychologique de ce type de transaction. «Depuis début 2014, on assiste à une reprise d’activité forte dans la transmission. L’an dernier, de nombreux cédants avaient reporté leur transmission à plus tard en raison de perspectives fiscales trop floues. Il y avait donc un stock d’entreprises à reprendre», explique un représentant de l’association CRA (Cédants et repreneurs d’affaires). Pour réussir sa transmission, un règle essentielle : anticiper. «Plus un chef d’entreprise attend, moins son entreprise sera cédable. Il faut que la transmission soit considérée comme un acte de gestion, pas comme un fait exceptionnel», prévient Serge Clerc, du groupe d’expertise comptable Exco-Nexiom.

«Les touristes ne sont plus là»

La relation cédant-repreneur est au centre de la transmission d’entreprise. Denis Lemarquis, repreneur de Corder Est à Rosières aux Salines, et Ness Cordone, le cédant, étaient venus témoigner.

La relation cédant-repreneur est au centre de la transmission d’entreprise. Denis Lemarquis, repreneur de Corder Est à Rosières aux Salines, et Ness Cordone, le cédant, étaient venus témoigner.

Côté repreneurs, «ils sont moins nombreux », embraye Marc Chamorel, directeur de la rédaction du magazine Reprendre & Transmettre, «ceux qui restent sont motivés et qualifiés, et ils ont un apport plus que significatif. Les touristes ne sont plus là.» Le hic : la valorisation des entreprises reste un sujet tabou. «Les prétentions des cédants sont souvent excessives pour des entreprises dégradées par la crise», reprend Serge Clerc, «il ne faut pas croire que les repreneurs vont l’acheter à prix d’or. Ce sont souvent des gens intellectuellement capables mais qui n’ont pas toujours les moyens nécessaires, ouverts au fait de ne pas détenir 100 % du capital. Vaut mieux détenir 20 % d’une affaire qui marche bien que 100 % d’une entreprise qui ne marche pas !»

Tourisme
L’été de la Grande Guerre
«Si Nancy doit avoir une place dans la célébration du centenaire de la Grande Guerre, c’est bien cette année. » Dixit Anne Harbonville, directrice de Nancy Tourisme, pendant la présentation le 4 juin dernier de l’offre pour l’été 2014.

«Pour tout le monde, la première bataille de la guerre 14-18 est celle de la Marne. Peu de gens savent qu’en réalité c’est celle du Grand Couronné (du 4 au 13 septembre 1914, ndlr).». Cet été, c’est Grande Guerre à tous les étages. Série de visites thématiques les samedis matins pour découvrir la ville avant, pendant et après la guerre, deux excursions sur le champ de bataille du Grand Couronné en juillet et en août complémentaires à l’exposition au Musée lorrain… Le thème rencontre un succès notamment auprès de la presse allemande.

Spectacle itinérant
Un spectacle a été monté avec la Comédie de Nancy. «J’ai voulu faire revivre la vie des Nancéiens à l’été 1914», confie Corinne Labourel, comédienne, auteure et directrice des programmes du café théâtre. Dernière nouveauté estivale : les «visites apéritives», certains vendredis soirs à 18h30, une visite d’un quartier, d’un lieu insolite normalement fermé au public, et se concluant par un apéritif.