Europe et end…

(c) : Ewattch
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À force de jouer avec le feu, on se brûle ! David Cameron, encore Premier ministre britannique, en sait quelque chose. Le problème depuis le Brexit de nos voisins d’outre-Manche de la fin juin, c’est que toute la maison Europe risque de s’embraser sous les foyers incendiaires des populismes nauséeux. À peine les résultats connus de ce référendum inédit, la machine communicative s’est mise en marche comme un seul homme du côté des extrêmes dans tous les pays. En Suède, aux Pays-Bas, en Autrice, en République tchèque ou encore en Hongrie, des appels à un référendum similaire à celui des Britanniques ont été lancés. Plus les jours ont passé après l’onde de choc planétaire de ce vendredi 24 juin, plus la conviction de ce vote montre que ce n’était pas un rejet de l’Europe mais plutôt une sanction contre les institutions européennes et leur fonctionnement. Des rassemblements ont même eu lieu à Londres pour tenter de discréditer ce vote pourtant démocratique. Les institutions mais surtout leurs représentants et leur train de vie sont vilipendés. De nouveau, la sphère politique (européenne cette fois-ci), jugée être à des années-lumière de la réalité du terrain, est au cœur de la contestation. Une nouvelle crise de confiance, en somme ! Reste donc pour bon nombre à réinventer tout simplement l’Union européenne, car il semble bien qu’il s’agisse de cela aujourd’hui et surtout de redonner confiance et rendre ses lettres de noblesse à l’esprit même de l’Europe. L’urgence est de mise, notamment du point de vue économique et financier, où plusieurs mouvements appellent à un renforcement des piliers économiques européens, avec pour moteur le duo franco-allemand. Il faut donc tout remettre à plat pour certains et surtout tirer les conséquences de la décision de nos voisins d’outre-Manche. Mais cela est une autre paire de manches !