EuraTechnologies franchit une nouvelle étape
Le futur écoquartier de la Haute-Deûle poursuit sa métamorphose : le parc d’activités EuraTechnologies, véritable fer de lance de la French Tech, prend une nouvelle dimension avec la construction du bâtiment “Le Doge” qui sortira de terre en 2017.
Situé à deux pas du bâtiment principal Le Blan Lafont, totem d’Euratech’, ce projet d’immeuble tertiaire accueillera les premières entreprises à la fin du premier trimestre 2017. Dessiné par le cabinet d’architecture Atelier Tarabusi, “Le Doge” sera composé de deux bâtiments – en R+2 et R+4 – et occupera une surface totale de 5 000 m2. François Dutilleul et Thomas Lierman, président-directeur général et directeur général adjoint de Nacarat – Groupe Rabot Dutilleul construction – ont officialisé la mise en chantier, le 20 avril dernier, en présence de Pierre de Saintignon, premier adjoint délégué à la mairie de Lille, le maire de Lomme, Roger Vicot, Raouti Chehih, directeur d’EuraTechnologies, et Alain Denizot, président de la Caisse d’épargne. Nacarat n’en est pas à son premier coup d’essai sur la zone d’EuraTechnologies mais à sa troisième opération immobilière, après le bâtiment Urbanwood (100% en bois) et Euratechnopolys.
13,2 millions d’investissement. “Le Doge” se distingue comme étant le premier bâtiment des Hauts-de-France certifié BREEAM “Very Good”, signifiant l’évaluation du comportement environnemental des bâtiments. La Caisse d’épargne, qui s’est engagée depuis 2011 dans le développement de la zone d’EuraTechnologies, est la propriétaire de ce nouvel immeuble tertiaire. Ce programme immobilier représente un investissement à hauteur de 13,2 millions d’euros (hors taxe). Le Doge accueillera, tout comme les bâtiments du parc d’activités, des start-up prometteuses – sorties de l’incubateur – grâce à des espaces de travail mêlant confort et modernité. La terrasse et l’atrium ont d’ailleurs été pensés afin d’assurer l’échange entre les occupants.
500 entreprises d’ici 2020. On est loin d’imaginer à quoi ressemblait le quartier de la Haute-Deûle il y a vingt ans, avec ses friches industrielles abandonnées. “C’est un incroyable pari. Lorsque Pierre de Saintignon m’a dit qu’on ferait de cette zone la tête de pont européenne des NTIC, je ne l’ai pas cru“, se souvient le maire de Lomme, Roger Vicot. Et pourtant… Pierre de Saintignon, qui a été le premier à imaginer le projet d’un pôle géant du numérique, avait raison d’y croire. EuraTechnologies compte aujourd’hui un incubateur reconnu, 145 entreprises et représente 3 500 emplois. “Nous avons vocation à être le plus gros incubateur d’Europe avec la création d’une centaine d’entreprises innovantes par an. Les premières start-up sorties de la phase d’incubation, il y a cinq ans, sont aujourd’hui à 93% encore en vie. C’est un incubateur extrêmement puissant», souligne fièrement le premier adjoint délégué à la mairie de Lille. D’ici 2020, le parc EuraTechnologies pourrait atteindre les 500 entreprises et près de 10 000 emplois. Un objectif ambitieux mais bien parti pour être réalisable…