Estrées-Mons : faire le grand saut avec Bluesky.Paris

« La chute libre procure une sensation unique, c'est une expérience exceptionnelle, à vivre au moins une fois. C'est intense et il faut le vivre pour le comprendre. Il faut voir la joie des gens lorsqu'ils atterrissent. L'arrivée au sol, c'est magique. Ce n'est pas violent, on ne se sent pas tomber. Le parachutisme est un sport sûr et encadré », explique le quarantenaire à la tête de Bluesky.Paris et ravi de pouvoir expliquer la sensation qu’éprouvent ses clients lorsqu’il les emmène en tandem, pour un baptême ou en saut d'initiation.

Accompagné par BGE Picardie

L’entreprise de saut en parachute Bluesky.Paris a été créée en 2015. Le professionnel a été aidé par BGE Picardie. Cet appui lui a permis de se faire accompagner dans les démarches administratives, pour la création de sa structure, avec des formations sur la création d’un site Internet ou sur la gestion d’une entreprise.

« Ces modules étaient proposés en ligne selon les besoins de chacun », souligne le jeune entrepreneur. Le professionnel travaille en partenariat avec l’aérodrome d'Estrées-Mons, qui loue des avions au club de parachutisme. « Cet aérodrome est le plus proche de Paris et le plus important de France », souligne le moniteur fédéral, affilié à la Fédération française de parachutisme et à la DGAC, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Cédric Maurice propose différents types de sauts, allant de la découverte au perfectionnement ainsi qu’une formation complète - avec les cours, la licence, les six sauts d’apprentissage et le 7^e saut qui s’effectue seul.

Chute libre à 200 km/ h

Pour sauter, il faut avoir plus de 15 ans et présenter une autorisation des deux parents. Après un briefing d’une vingtaine de minutes, les passagers accompagnés de leurs moniteurs s’installent dans l’avion qui monte à quatre mille mètres d’altitude en 15 minutes. Attachés d’un harnais en biplace reliés à leur moniteur, la chute libre se fait à 200 km/ heure sans voile, suivie d’une descente tranquille à 14 km/ h (avec la voile ouverte) d’une durée d’environ cinq minutes. « Pour certaines personnes, le saut en parachute peut être une thérapie. Se jeter dans le vide est libérateur, c’est parfois l’occasion de se prouver des choses ou d’améliorer sa confiance en soi », constate Cédric Maurice.

Bluesky.Paris propose également une prestation de vidéo : un vidéo-man peut accompagner pour filmer et photographier la phase d’initiation et le saut. La caméra embarquée personnelle est interdite pour des raisons de sécurité.