Entre chaud et froid…

Le Conseil économique, social et environnemental de Lorraine (Cesel) vient de faire paraître son dernier tableau de bord économique et social pour la mi-juillet. Bilan des courses : une situation économique mitigée entre espoirs et mauvais signes.

La situation économique est de plus en plus contrastée en Lorraine d’après le Cesel.
La situation économique est de plus en plus contrastée en Lorraine d’après le Cesel.
La situation économique est de plus en plus contrastée en Lorraine d’après le Cesel.

La situation économique est de plus en plus contrastée en Lorraine d’après le Cesel.

Contraste total avec des fortes disparités territoriales ! Ce sont les deux grosses tendances du dernier bulletin météo à la mi-juillet de la part du Conseil économique, social et environnemental de Lorraine (Cesel). «Certains indicateurs d’activité économique montrent un léger regain d’activité. Par exemple, au premier trimestre, les exportations ont augmenté de 2,7 % en évolution annuelle. Le taux d’utilisation des capacités de production progresse de deux points ou encore, l’emploi salarié du secteur privé marque une légère hausse au premier trimestre.» Cela, c’est pour les bonnes nouvelles. À l’inverse, d’autres indicateurs demeurent inquiétants.

Fracture territoriale…

«Le volume d’affaires des marchés publics dans le secteur des Travaux Publics marque une baisse de 18,5 % sur an. Dans le Bâtiment, la situation continue de se détériorer et le CA des entreprises est en recul de 1,7 % sur un an.» Dans le chapitre Emploi, la fracture territoriale s’accentue. «Ces écarts, tant au niveau du taux de chômage que de l’évolution de l’emploi sont très marqués.» La Lorraine apparaît tout simplement coupée en deux ! Dans le Nord, Sarreguemines est le seul secteur à voir son emploi salarié progresser sur un an de + 0,7 % avec un taux de chômage de 9,9 % (taux qui reste inférieur à la moyenne régionale). À l’opposé, la zone de Saint-Dié-des-Vosges affiche un taux de chômage de 14,2 % et voit son emploi salarié baisser de 3,2 % en un an. Contrasté… qu’on vous dit !