En mode renouvelable…

«Le gaz naturel permet l’accélération de la transition énergétique», assure Thierry Daniel, délégué territorial Nord-Est de GRTgaz.
«Le gaz naturel permet l’accélération de la transition énergétique», assure Thierry Daniel, délégué territorial Nord-Est de GRTgaz.

Dans un climat de transition énergétique, GRTgaz intensifie ses investissements et ses programmes en matière de gaz dit renouvelable. La région Grand Est s’affiche comme le leader dans le domaine et comme la première région consommatrice de gaz en France, notamment du fait des professionnels industriels.

«Nous sommes dans un paysage énergétique changeant. La recherche du mix-énergétique impacte nos axes de développement.» Dixit Thierry Daniel, le délégué territorial Nord Est de GRTgaz à l’occasion de la présentation du bilan 2017 de ce leader européen du transport de gaz naturel. Avec 41,3 TWh de gaz consommés en 2017, la région Grand Est s’affiche comme la première région consommatrice de France. Une consommation boostée par la demande des industriels. «Ils représentent 78 milliards de kWh.» La demande de la grande industrie et celle des centrales de production d’électricité fonctionnant au gaz affiche des hausses respectives de 10,7 % et 17 %, «signe d’une activité économique qui a repris.»

30 % de renouvelable en 2030

Derrière ces chiffres de consommation pure, c’est surtout sur l’aspect de la provenance du gaz que les choses évoluent. «Le Grand Est est en pointe en matière de gaz renouvelable. La région compte huit sites raccordés aux réseaux gaziers à la fin 2017 (sur 44 en France) et 57 autres sont en cours d’études et de construction (sur 361 recensés dans l’Hexagone) pour un potentiel de production équivalent à la consommation de 100 000 foyers.» Ces projets sont centrés sur la valorisation des déchets agricoles et ménagers. Une manne de développement jugé indéniable sur laquelle GRTgaz entend apporter sa contribution. «Le gaz naturel permet d’accélérer la transition énergétique.» D’après certaines études de différents opérateurs gaziers, il serait possible de porter à 30 % la part du gaz dit renouvelable dans la consommation française à l’horizon 2030.