Embellie durable sur le front de l’emploi dans l’Audomarois ?
Finies les grand-messes sur l’emploi ? Finis les carrefours métiers stériles ? Dans le bassin de la CAPSO (Pays de Saint-Omer) et de la CCPL (Pays de Lumbres), les organisateurs du premier Salon du travail ont retenu une formule expérimentée en région parisienne : réunir en un lieu unique, le temps d’une journée, les entreprises qui proposent des CDI, des CDD, des contrats en alternance et les demandeurs d’emploi. Version moderne de la règle des trois unités chère au théâtre classique.
La grande salle du complexe Scénéo accueillait en ce 1er juin plus de 100 sociétés et organismes dédiés à la création d’entreprise, sur une surface de 3 000 m². Auparavant, les patrons et DRH présents avaient listé les postes proposés. C’est ainsi qu’un millier de propositions étaient répertoriées sur un grand mur et classées selon les domaines d’activité (secrétariat, comptabilité, transport, marketing…) pour faciliter les recherches des candidats. Une appli Smartphone optimisait leurs déplacements dans les différentes allées du Salon.
Impossible d’énumérer l’ensemble des entreprises et encore moins de décliner les centaines de jobs à pourvoir. Certaines offraient plusieurs dizaines de postes sans formation particulière. C’est le cas des sociétés maraîchères et agricoles qui exploitent de grandes surfaces de pommes de terre, de tomates… D’autres visaient des recrutements très spécialisés : chaudronniers, soudeurs… On a relevé la présence de cinq «transfrontaliers» très actifs, celle aussi des armées de terre et de l’air, voisinant avec la police et la gendarmerie. Pour cette grande première, il sera intéressant de connaître le nombre de contrats signés au terme de cette journée très fréquentée à la grande satisfaction de Nathalie Dellacherie, la responsable de la plate-forme territoriale «Proch’emploi» Pays de Saint-Omer (CAPSO et Conseil régional).