Edito Tour de chauffe en Lorraine
Suivez la ligne blanche, profitez-en elle est toute fraîche ! C’est fou comme cela s’active sur certaines portions de routes ces derniers temps dans la région. Les collectivités auraient-elles retrouvé quelques deniers malgré l’austérité engagée. Même les nids-de-poule disparaissent des chemins communaux, sans parler des accotements routiers rasés au millimètre près. Les adeptes des deux roues motorisées retrouvent même une certaine quiétude à arpenter ces longs rubans de bitume aussi bien entretenus. Si tout cela est plus que bénéfique pour les utilisateurs de la route, ce ballet de remise au propre est surtout pour satisfaire les cadors du vélo qui commencent à pointer le bout de leur guidon. Vous l’aurez compris, le Tour de France arrive. Du 5 au 27 juillet, 3 364 km, 21 étapes (9 de plaine, 6 de montagne avec 5 arrivées en altitude, 5 étapes dites accidentées et une étape individuelle contre la montre)… et trois étapes passant par la Lorraine. Le 11 juillet : Épernay/Nancy, le 12 : Tomblaine/Gérardmer La Mauselaine, et le 13 : Gérardmer/Mulhouse. Au total près de 340 km sur les routes lorraines. Compétition sportive jugée émérite, le Tour fait saliver également pour ses retombées économiques. L’occasion pour les villes traversées de faire valoir leurs atouts touristiques en pleine période estivale. Une vitrine éphémère mais jugée inestimable. Un rendez-vous populaire où la découverte des contrées traversées et parfois plus intéressante que les exploits des forçats du braquet. Pas le moindre coup de pédales n’a encore été donné que, déjà, les suspicions de dopage arrivent en tête du peloton. Chris Froome, de l’équipe Sky, vainqueur de la dernière édition, a vu ses performances boostées par une forte dose de corticoïdes lors du Tour de Romandie grâce, selon nos confrères du Journal du Dimanche, à la complicité de la fédération internationale. L’Agence mondiale antidopage mène l’enquête. Ça commence…