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Ecopâturage à la citadelle d’Arras
Au mois d’avril, une dizaine de moutons a pris possession des espaces verts situés au-dessus du mur des Fusillés à la citadelle d’Arras. Ces moutons − des espèces dites rustiques − ont été implantés sur le site pour assurer l’entretien des espaces verts et notamment des lieux difficilement accessibles à l’homme.
Les visiteurs de la citadelle découvrent avec étonnement le cheptel de moutons à l’entrée porte Royale.
L’entretien des espaces verts difficiles d’accès. Après les grands événements de l’été, Main Square Festival et Tour de France, d’autres moutons ont investi les talus de la porte Royale. Pour cela, il a fallu réaliser des aménagements et notamment la mise en place de clôtures adaptées et respectueuses de l’architecture d’ensemble du site. Les animaux demeureront jusqu’à fin octobre. Ce nouveau troupeau compte une vingtaine de moutons de races Ouessant et Soay, caractérisés par leur petite taille, leur rusticité et leur caractère sauvage. Ils permettront de respecter les talus et la pousse du gazon, tout en assurant son renouvellement. En fonction des besoins, et afin de «mettre un coup de propre» avant l’hivernage, une dizaine de moutons mérinos, aisément identifiables à l’aspect de leurs cornes et bien connus pour la qualité et la finesse de leur laine, pourront les rejoindre en fin de saison.
Une démarche respectueuse de l’environnement. Cette pratique, qui consiste à assurer le maintien des espaces verts par des troupeaux de caprins ou ovins pendant toute la période végétative (de mars-avril à octobre-novembre), est un moyen peu coûteux de préserver la biodiversité locale. Comparé à l’entretien machine ou phytosanitaire, l’impact environnemental de l’écopâturage est quasiment nul (pas de gaz d’échappement, pas de bruit, pas de déchets, pas de traitement chimique, etc.), et contribue à la qualité de vie des populations environnantes.