Eau minérale : Saint Amand se revendique du «monde d'après»

Alors que les consommateurs ont quelque peu modifié leurs habitudes de consommation, la société Sources ALMA, qui produit l'eau Saint Amand, revendique son appartenance à une économie circulaire locale.

Saint Amand a anticipé la directive européenne qui imposera en 2024 que le bouchon ne puisse être détaché de la bouteille. © Aletheia Press/Morgan Railane
Saint Amand a anticipé la directive européenne qui imposera en 2024 que le bouchon ne puisse être détaché de la bouteille. © Aletheia Press/Morgan Railane

Depuis la pandémie, un Français sur deux a changé ses habitudes de consommation. Il s’interroge sur la qualité de son alimentation, sur la provenance et l’impact environnemental de ses achats... Du moins l'affirme-t-il. Dans un tel climat, chacun se revendique aisément du «monde d'après». C'est le cas aussi de Sources ALMA, qui détient notamment les eaux minérales Saint Amand, et affiche des arguments de poids.

«Sources ALMA a toujours eu une approche visionnaire en matière d’économie circulaire, défend Agnès Jacquot, la directrice RSE de l'entreprise. Dès 2009 nous avons mis en place une économie circulaire locale inédite au cœur de la région des Hauts-de-France.»

Un produit 100% Hauts-de-France

Labellisée Saveur en’Or, la marque collective valorise les produits fabriqués en région Hauts-de-France, et la marque d'eau minérale naturelle favorise les emplois régionaux et les circuits courts. Du soufflage des bouteilles à l’empaquetage, tout est réalisé sur le site historique de la marque à Saint-Amand-les-Eaux. Surtout, Sources ALMA (qui détient aussi d'autres marques célèbres d'eau minérale comme Cristaline, Courmayeur, St-Yorre ou Rozana) a décidé de «verdir» ses bouteilles. Le contenant en plastique est souvent pointé du doigt pour son impact environnemental.

Déjà installé sur ses bouteilles d’eau plate, Saint Amand adopte son bouchon déviss'clic pour ses eaux pétillantes de 1 litre. Ce bouchon est attaché à sa bouteille et permet de limiter le risque d’en retrouver dans la nature, qui pourraient être confondus avec de la nourriture par les animaux. Une avancée environnementale qui anticipe aussi la décision européenne d'interdire les bouchons non solidaires des bouteilles à l'horizon mi-2024.

Plastiques recyclés

«Il s’agit moins de stratégie commerciale que de valeurs fondamentales pour notre entreprise, qui n’a pas attendu que le recyclage devienne une priorité nationale pour agir», insiste Agnès Jacquot. Il y a 12 ans, en effet, Sources ALMA créait une unité de recyclage de plastique à Lesquin, près de Lille, afin de fabriquer en interne le plastique recyclé rPET utilisé pour fabriquer les bouteilles destinées à l’eau de source Cristaline, embouteillée à Mérignies, Busigny ou Pérenchies, et à l’eau minérale Saint Amand, embouteillée à Saint-Amand-les-Eaux. Bouteilles et bouchons sont 100% recyclables, à condition bien sûr d'être triés par les consommateurs. A cet effet, en plus des bacs de tri traditionnels, l'entreprise a donc installé des machines de collecte Ecobox disposées à l'entrée des principaux centres commerciaux de la métropole lilloise.

«Ainsi, dans les Hauts-de-France, la bouteille d’eau peut être produite dans l’un des quatre sites d’embouteillage du Nord, commercialisée dans les magasins situés à moins de 150 km des sources, consommée par les familles, collectée, broyée en paillettes qui sont transformées à Lesquin en granulés de plastique recyclé, utilisés pour fabriquer de nouvelles bouteilles !» Et la boucle est bouclée...