Dunkerque : le 2e accélérateur Rev3 fait éclore quatre entreprises innovantes

Lancé il y a un an à Dunkerque, le second accélérateur Rev3 a terminé sa mission le 28 juin dernier, fort d’un beau succès : l’éclosion de quatre entreprises qui proposent des solutions innovantes sur le champ de la transition écologique, désormais prêtes à voler de leurs propres ailes.

Les quatre entrepreneurs incubés à l'accélérateur Rev3 de Dunkerque ont été invités à pitcher une dernière fois devant le jury.
Les quatre entrepreneurs incubés à l'accélérateur Rev3 de Dunkerque ont été invités à pitcher une dernière fois devant le jury.

Ils étaient six sur la ligne de départ. Quatre finalement seront allés au bout de leur projet de création d’entreprise : Guillaume Sigiez et son entreprise de valorisation de matières premières minérales usagées isolantes, Vilisola ; Marie Perdrieux qui a développé un projet de collecte et de valorisation des petits déchets plastiques au sein de l’association Sparklab ; Charles Denys qui a créé «Rysem», une marque de vêtements durables ; David Dadoun, dirigeant-fondateur de Tohar environnement, une entreprise spécialisée dans la fabrication de lampadaires connectés et dépolluants. 

Désormais prêts à voler de leurs propres ailes, ils ont bénéficié pendant six mois d’un accompagnement personnalisé au sein du 2e accélérateur Rev3 de Dunkerque qui vient de terminer sa mission. Conçu par la CCI Hauts-de-France et piloté localement par la CCI Littoral Hauts-de-France ,en partenariat avec la Communauté urbaine, la Région, l’ULCO et le parc d’innovation Euraénergie, cet outil se veut un incubateur à destination d’initiatives entrepreneuriales se plaçant sur le champ de la transition écologique.

Une première levée de fonds de 420 000 euros pour Tohar environnement

Pendant six mois, les quatre lauréats ont ainsi pu bénéficier d’un accompagnement à la fois collectif et individuel (épaulés par un coach) pour travailler leur business plan, réaliser leur étude de marché, rechercher des financements ou encore réseauter. «Cela m’a vraiment aidé», apprécie le Parisien David Dadoun, qui a choisi de s’installer à Dunkerque parce que son projet a reçu un accueil très favorable de la Communauté urbaine et qu’il pouvait bénéficier d’une incubation au sein de l’accélérateur Rev3. «J’ai pu vraiment y structurer ma stratégie opérationnelle et financière qui était encore balbutiante il y a six mois. Et aussi bien définir mes objectifs marketing.» 

Porteur d’un projet de fabrication de lampadaires autonomes en énergie, connectés et capables de dépolluer l’air par un système breveté de filtration à destination du marché des collectivités territoriales et des particuliers, David Dadoun a réussi une première levée de fonds de 420 000 euros auprès de la Bpi. «Mon objectif est maintenant de lever 2 millions d’euros supplémentaires auprès de la Caisse des dépôts et consignations et d’un co-investisseur afin de pouvoir passer à la phase industrielle du projet et de recruter massivement», précise-t-il. Selon le business plan établi, cette phase devrait se concrétiser d’ici 2024 avec la création de 24 emplois sur un site qui n’a pas encore été défini, soit sur le territoire dunkerquois où David Dadoun pourrait bénéficier d’un écosystème industriel favorable, soit en région parisienne.

A l’issue de leur pitch final devant le jury pour officialiser la clôture de ce 2e accélérateur Rev3, deux des quatre entrepreneurs ont reçu une récompense supplémentaire. Guillaume Sigiez a remporté six mois d’accompagnement Rev3 et Charles Denys, six mois d’accompagnement technique offert par la Communauté urbaine et Euraénergie.