Dreamakers Hauts-de-France a lancé sa saison rugby 2023 à Saint-Quentin

Plus de 350 jeunes ont fait vibrer le parquet du Palais de sports de Saint-Quentin en octobre dernier dans un Haka géant ! Venus de 25 établissements de la région, dont les collèges Charlemagne de Laon et Montaigne de Saint-Quentin, les élèves volontaires ont travaillé durant la journée en groupe et par atelier à la création de leur mini-entreprise, réfléchissant à identifier « la bonne idée » ou se lançant dans la maîtrise du Haka des All Black. 

L’association Dreamakers Hauts-de-France a choisi de surfer sur la Coupe du monde de rugby qui se déroulera en France en 2023 pour entraîner les jeunes dans la dynamique de l’entreprenariat. Pratique du sport et entreprenariat reposent sur des valeurs communes, explique Perrine Fournier, coordinatrice territoriale de l’association pour la Picardie, et en particulier celle du collectif.

Travail en équipe

La ville de Saint-Quentin a été retenue pour lancer l’événement, poursuit la représentante de l’association régionale, quatre autres rendez-vous étant déjà programmés, à raison d’une rencontre entre chaque période de vacances scolaires, la prochaine aura lieu à Lille le 5 décembre prochain. 

Lors de ces regroupements, les élèves feront avec les équipes Dreamakers et les enseignants qui les encadrent, un point d’étape sur l’avancée de leur mini-entreprise. L’association travaille en partenariat avec les clubs de rugby locaux, et à Saint-Quentin, les membres du Racing Club saint-quentinois avaient répondu présent. 

Autre supportrice de l’action animée par Dreamakers, l’ancienne joueuse de l’équipe de France de rugby, Laura Di Muzio, et fondatrice de Ladies are just amazing (LJA) sports, associée à l’événement. Sur la parquet du Palais des sports de Saint-Quentin, face aux 350 jeunes assis dans les gradins, la Nordiste insiste sur « l’importance du travail en équipe pour la gagne : chacun a sa place à prendre sur un terrain et peut apporter au collectif ». 

Laura Di Muzio raconte son expérience, sa sélection en équipe de France à l’âge de 17 ans et dès lors, les efforts à fournir au quotidien pour se maintenir au haut niveau. Dernière recommandation avant de laisser les élèves repartir dans leurs classes, s’appuyer, comme pour les sportifs, sur le staff, les enseignants et coachs de Dreamakers !