Dickson s’agrandit en s’installant à Hordain
Avec l’envie d’accroître sa capacité de production, l’entreprise Dickson, spécialisée dans les textiles techniques, a vu les choses en grand en s'installant à Hordain, avec l’ambition de recruter 150 nouveaux profils.
Les espaces sont immenses. Quelques métiers à tisser sont déjà en état de marche, mais, autour, les différents entrepôts attendent avec impatience l’apparition de nouvelles machines. L’entreprise Dickson, spécialisée dans les textiles techniques dédiés à l’amélioration de l’habitat, veut désormais voir les choses en grand. C’est donc dans l’ancienne usine d’Himexfil, société espagnole déjà spécialisée dans le textile, qu'elle a posé ses machines. En plus d’un bâtiment qui va connaître une extension, un autre de 18 000 m2 sera livré en 2022.
Une ambition que porte le PDG de Dickson, Eugène Deleplanque. «Notre envie de nous étendre est liée à deux choses : c’est d’abord le confinement en Europe qui a été négatif pour certaines industries et positif pour d’autres. En ce qui concerne l’amélioration de l’habitat, ça a eu un impact positif parce que les gens ont eu envie d’améliorer leurs intérieurs pendant le confinement. La deuxième raison, c’est que l’on a des usines en France, aux Etats-Unis et en Asie. On a l’envie d’équilibrer nos flux de production en fonction des disponibilités. On va produire à Hordain 80 à 85% de produits qui seront exportés», détaille-t-il.
Des campagnes de recrutements pour lancer la machine
Le rachat de ce terrain et du bâtiment fut une aubaine pour Dickson et pour son PDG, qui estime avoir ainsi «gagné 18 mois», lui qui considère que ce projet augmentera la capacité de production de l’entreprise de 50%. «Depuis 20 ans, on a eu une stratégie de diversification. On s’est développé dans le textile de bateau, dans le textile de mobilier de jardin… Hordain sera plus spécialisé dans l’ameublement intérieur et extérieur. L’évolution récente nous fait dire qu’Hordain sera en charge d’autres produits pour soulager notre usine de Wasquehal qui tourne à plein régime.»
Travailler avec du matériel de pointe
Cette feuille blanche va aussi permettre à Dickson de travailler avec du matériel de pointe, parfaitement adapté à sa production. De quoi augmenter sa compétitivité, primordiale selon Eugène Deleplanque : «Si on veut continuer à produire en France, on doit avoir une très bonne productivité. Il faut donc avoir du matériel dernier cri. Il n’y a pas un équipement qui a moins de dix ans. Le problème dans l’industrie textile, c’est qu’il est difficile de rattraper son retard. Ça nous donne l’occasion de passer sur les dernières innovations.»
Du matériel neuf, un bâtiment
refait à neuf, suivi d’un deuxième sorti de terre… Il ne manque plus que des
salariés pour lancer l’aventure. Si 34 personnes ont déjà été recrutées, une
centaine de postes restent à pourvoir. Dickson a d’ailleurs mis en place des
réunions d’information pour trouver les bons profils. La course contre la
montre est lancée, avec une ouverture officielle à 100% dans 18 mois.