DiaLog Conseil fait la promotion d’une méthode "made in USA"
Jean-Christophe Koral s’emploie à faire connaître une méthode qui, à l’écouter, révolutionne la vision «classique» de la gestion des flux dans une entreprise. Explications.
En juillet 2015, nous avions présenté la jeune société nordiste DiaLog conseil, installée dans le Douaisis et créée par Isabelle et Jean-Christophe Koral. Le couple a lancé sa SAS au début de 2013. Son siège est à Vred, mais l’entreprise dispose de bureaux à la CCI de Douai.
Il y a environ un an, M. Koral, ingénieur de formation (production, organisation…), expliquait qu’après 18 ans d’expérience professionnelle dans diverses entreprises, il avait choisi de créer sa propre activité de consulting (l’accompagnement de projets et la formation) dans le domaine du “supply chain management”, avec le soutien de son épouse, enseignante de métier en lettres modernes.
La demande du client comme base. Leur grand projet : faire connaître aux PME et PMI de l’industrie ou du négoce, sans oublier les grands comptes, une méthode de management, de planification, de gestion et de pilotage de l’entreprise venue des Etats-Unis et nommée “DDMRP” (“Demand Driven Material Requirement Planning”). À côté, ils font du consulting en s’efforçant de sortir des sentiers battus…
L’été dernier, Jean-Christophe Koral expliquait notamment que cette méthode allait bien plus loin que la simple gestion de la logistique, qu’elle impliquait une vision globale, non pas des coûts mais de l’ensemble des flux observables dans une entreprise (physiques, financiers, informations, relations humaines…), en s’appuyant sur la demande réelle du client. Dans la méthode, précisait-il, “c’est lui qui commande tout“. La DDMRP, insiste-t-il, invite les chefs d’entreprise, DRH et gestionnaires à réfléchir à une stratégie plus efficace, sortant des organisations verticales et cloisonnées ou reposant sur des prévisions trop générales.
Où en est DiaLog conseil ? M. Koral reconnaît qu’il faut d’abord convaincre, ce qui passe par des simulations et des conférences, ces dernières pouvant d’ailleurs jouer un rôle de déclic pour les premières. “Une démonstration à base de simulation, explique-t-il, consiste à prendre une période donnée de plusieurs mois et de la rejouer en appliquant la méthode, de façon fine et réaliste, afin de pouvoir faire une comparaison, par exemple dans le domaine de la gestion des flux et stocks. Je précise qu’on n’est pas du tout dans le marketing mais dans le pragmatique.” Des simulations, il en a déjà réalisé pour quelques entreprises des secteurs de Lille et de Douai.
Autres moyens mis en œuvre pour faire connaître la DDMRP, des conférences à l’intention des industriels, institutionnels, clubs d’entreprises, syndicats patronaux. Il y en a eu une en février à l’ISEN de Lille (dont il est sorti ingénieur) et une autre à Douai en avril, dans les locaux de la CCI. En tout, environ 80 personnes ont été ainsi informées.
Premier bilan. S’appuyant sur ces premiers contacts, M. Koral explique que les entreprises intéressées ou concernées par la méthode se situent dans le luxe, l’aéronautique, l’automobile, la grande distribution, le e-commerce, la logistique/transport, mais aussi dans la fabrication de produits. Il reconnaît aussi que le concept US implique un “changement culturel“, tant dans la façon de former les cadres dirigeants que de raisonner en matière de flux. Convaincu, il ajoute : “Ce supply chain management implique en effet une vision et une stratégie horizontale, planifiée et collaborative. La méthode est simple et permet de diminuer les stocks et d’améliorer le service au client. C’est un vrai levier de rentabilité mais aussi une révolution.“
M. Koral a bon espoir de convaincre du bien-fondé de cette méthode “made in USA” : “La France est à l’avant-garde par le nombre d’instructeurs déjà formés.” Lui-même en fait partie…
Contact : isakoral@dialogconseil.com