Entreprises
Devenir salarié sauveteur secouriste du travail avec la CPME 57
Le sauveteur secouriste du travail (SST) est un salarié de l’entreprise. Son rôle est de porter les premiers secours à toute victime d’un accident du travail ou d’un malaise, mais aussi d’être acteur de la prévention dans sa société. Durant deux jours en novembre, la CPME 57 organise un temps de formation. Détails.
Dates : mardis 23 et 30 novembre. Horaires : 9 h - 12 h et 13 h 30 - 17 h 30. Lieu : 48 place Mazelle à Metz. C’est le cadre de temps et de lieu de la formation organisée par la CPME 57, dans ses locaux, en partenariat avec la Croix Rouge. Le thème de ces deux jours aborde la mise en pratique du statut de salarié sauveteur secouriste du travail (SST). La formation vise à la maîtrise des conduites à tenir et les gestes de premiers secours (mettre en sécurité une personne accidentée, réagir face à un saignement ou un étouffement, utiliser un défibrillateur, pratiquer un massage cardiaque), savoir qui et comment alerter selon l’organisation des secours en entreprise, repérer les situations dangereuses dans son entreprise et comment et auprès de quel référent relayer ces informations, prendre part à la mise en œuvre d’actions de prévention et de protection.
Un certificat national
À l’issue de la période de formation, la réussite aux évaluations est sanctionnée par l’obtention du certificat de sauveteur secouriste du travail. Ce titre est délivré par le réseau Assurance maladie Risques professionnels/INRS, valable au niveau national pour 24 mois. En outre, il donne l’équivalence à l’unité d’enseignement «Prévention et secours civique de niveau 1» (PSC1) du ministère de l’Intérieur. Après sa formation initiale de 14 h, le sauveteur secouriste du travail doit suivre un recyclage d’une durée de 7 h, lui permettant de maintenir et d’actualiser ses compétences. Enfin, le coût de la formation SST est pris en charge par les organismes de formation habilités. 2020 ayant été une année particulière en raison du contexte de la Covid-19, marquée par les confinements, le chômage partiel et le télétravail, l’année 2019 est la référence la plus significative quant au bilan des accidents de travail établi par l’Assurance maladie.
Des risques différents
Leur nombre avait vu une légère hausse : 655 715 nouveaux sinistres reconnus (+ 0,6 % par rapport à 2018). Hausse attribuable à l’augmentation de 2 % du nombre de salariés. En revanche, la fréquence des accidents de travail était en légère diminution par rapport à 2018 : 33,5 pour 1 000 salariés. Un niveau stable depuis plusieurs années, historiquement bas. Les secteurs du BTP, bois, papier, textile, commerce non alimentaire et chimie présentaient une légère baisse de sinistralité (entre 0 et 1 % de diminution du nombre d’accidents du travail). Les accidents du travail augmentaient en revanche dans les services, en particulier dans les activités tertiaires (administrations, banques, assurances…) où ils enregistraient une hausse de 4 % mais aussi dans les secteurs du travail temporaire et de l’action sociale (+ 1,3 %). Dans une moindre proportion, une légère augmentation du nombre d’accidents du travail avait été observée dans les activités de métallurgie (+ 0,6 %), transport et énergie (+ 0,3 %) et alimentation (+ 0,2 %). En entreprise, les accidents les plus fréquents sont liés à la manutention et à l'utilisation de machines et outils. Également, et c'est à ne pas négliger, un tiers des accidents professionnels reconnus sont dus à des trébuchements et à des chutes. Ceux-ci se produisant souvent dans les escaliers.
Les accidents de trajet en hausse
Le nombre d’accidents de trajet a augmenté de moins de 1 % en 2019, après avoir connu une forte hausse en 2018 en raison des intempéries et des conditions climatiques. Avec près de 99 000 accidents de trajet enregistrés, il s’agit du niveau le plus haut jamais atteint depuis l’année 2000.