Deuxième édition des Entrepreneuriales en Picardie

Bruno Albanese (à g.) félicite Simon Hue (à d.), lauréat régional de l’année dernière.
Bruno Albanese (à g.) félicite Simon Hue (à d.), lauréat régional de l’année dernière.
Bruno Albanese (à g.) félicite Simon Hue (à d.), lauréat régional de l’année dernière.

Bruno Albanese (à g.) félicite Simon Hue (à d.), lauréat régional de l’année dernière.

Je remercie les jeunes qui sont motivés par cette expérience. Je remercie également les universités et écoles qui mettent de nouveaux outils à leur disposition afin de leur donner le goût d’entreprendre. Le développement économique et les jeunes sont deux axes que nous soutenons fort au Conseil régional », s’est enthousiasmée Anne Ferreira, vice-présidente du Conseil régional, à l’occasion du lancement de la seconde édition des Entrepreneuriales en Picardie, le 3 novembre au Carré de la République.

Tous les secteurs d’activité
Pour cette deuxième édition en Picardie, une soixantaine d’étudiants ont souhaité participer. Cela représente une petite quinzaine d’équipes. « C’est mieux que l’an dernier », se félicite Bruno Albanese, coordinateur régional des Entrepreneuriales. Le dispositif pédagogique qui permet de se sensibiliser à la création d’entreprise est ouvert à tous les établissements d’enseignement supérieur de la région, qu’ils soient publics ou privés, et à toutes les filières. Seule condition pour participer à l’aventure, être en deuxième année post-bac minimum. Les étudiants motivés doivent se présenter en équipes de deux à cinq personnes avec un projet entrepreneurial « pouvant concerner n’importe quel secteur d’activité », poursuit le coordinateur. Durant cinq mois, les jeunes seront coachés et parrainés par des experts et des dirigeants d’entreprises de la région, à raison de deux heures d’entretien par mois avec chacun d’entre eux. « Le coach permet de mobiliser l’énergie des jeunes, de faire en sorte que le projet ne s’essouffle pas en cours de route. Le parrain, quant à lui, a plus un rôle d’effet miroir. Il transmet sa passion tout en apportant pragmatisme et réalisme. Il peut aussi faire profiter de son carnet d’adresses », développe Bruno Albanese. Parmi les entreprises partenaires figurent DeCa propreté, In Extenso, DBS et le cabinet d’avocats Debourge. La liste est non exhaustive et pourrait bien être rallongée cette année. « Nous sommes à la recherche de nouveaux partenaires privés. Nous avons besoin de personnes intéressées par la cause entrepreneuriale chez les jeunes », poursuit le coordinateur régional.

100 entreprises créées
Les Entrepreneuriales ont été lancées à Nantes il a y douze ans. Au cours des trois dernières années, une centaine d’entreprises ont vu le jour après avoir été imaginées et ficelées pendant la formation. Parmi elles, La Bonne Baguette, créée par Simon Hue, un étudiant diplômé de l’école de commerce d’Amiens et titulaire d’un CAP en boulangerie. Le jeune homme, lauréat régional et troisième au challenge national l’an dernier, a imaginé un réseau de distributeurs automatiques de pain frais pour les zones dépourvues de boulangeries. Il déposera les statuts de sa société le mois prochain.