Désintoxication des finances en marche

Opération désintoxication des finances locales à Maxéville ! Une alternative semble avoir été trouvée pour enrayer la spirale infernale liée au prêt toxique de trois millions d’euros contracté par la commune en 2007 sous l’ancienne équipe municipale.

«Nous sommes passés d’un prêt toxique, à un prêt à taux variable», assure Christophe Choserot, le maire de Maxéville au sujet de l’emprunt à risque contracté par l’ancienne équipe municipale en octobre 2007.
«Nous sommes passés d’un prêt toxique, à un prêt à taux variable», assure Christophe Choserot, le maire de Maxéville au sujet de l’emprunt à risque contracté par l’ancienne équipe municipale en octobre 2007.
«Nous sommes passés d’un prêt toxique, à un prêt à taux variable», assure Christophe Choserot, le maire de Maxéville au sujet de l’emprunt à risque contracté par l’ancienne équipe municipale en octobre 2007.

«Nous sommes passés d’un prêt toxique, à un prêt à taux variable», assure Christophe Choserot, le maire de Maxéville au sujet de l’emprunt à risque contracté par l’ancienne équipe municipale en octobre 2007.

«Nous sommes passés d’un prêt toxique, à un prêt à taux variable.» Petit ouf de soulagement pour Christophe Choserot, le maire de Maxéville lorsqu’il évoque l’épineuse question du prêt Helvetix USD II contracté en octobre 2007 (par l’ancienne équipe municipale) auprès de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Lorraine pour un montant de trois millions d’euros. Le fonds de soutien aux emprunts à risques de l’État a donné sa réponse positive il y a un mois pour épauler et accompagner la commune (comme nombre d’autres collectivités locales victimes de ces prêts toxiques dont les taux fluctuent selon le marché des devises étrangères) pour faire face aux échéances financières liées à la contraction de ce prêt. Deux alternatives étaient possibles, soit le remboursement de manière anticipée (quasiment impossible), le montant de l’indemnité de rachat anticipé (IRA) s’élevait à 4 7170 000 d’euros au mois de mai dernier, soit une mesure dérogatoire.

Mesure dérogatoire

«Cette dernière permet de compenser la différence que la collectivité aurait à payer entre le taux d’intérêt dit d’usure (constaté au moment de la contraction du prêt), et un éventuel taux d’intérêt supérieur, dit alors dégradé (constaté chaque année au moment du remboursement de l’annuité du prêt). Ce dispositif est valable trois ans, renouvelable jusqu’en 2028 date de l’échéance du fonds de soutien», explique Martine Bocoum, maire adjointe déléguée aux Finances. C’est cette mesure dérogatoire qui a été adoptée par le Conseil municipal le 24 juin dernier. «Tout ne va pas bien, loin de là mais cela va mieux et je suis conscient des efforts demandés aux Maxévillois», commente Christophe Choserot en faisant référence à l’augmentation des impôts (taxe d’habitation et taxe foncière). «Nous ne pouvions alors jouer que sur le levier fiscal.» Des efforts déjà visibles selon l’équipe municipale. L’épargne nette est redevenue positive (de l’ordre de 835 000 euros), la dette de la ville n’est plus «que» de 16,2 millions d’euros et la commune est sortie du réseau d’alerte de la préfecture. «Nous allons continuer dans cette direction avec une gestion responsable : maîtriser les dépenses de fonctionnement tout en garantissant un service public de qualité, conserver une capacité d’autofinancement nette positive, poursuivre le désendettement de la commune. Nous ne sommes pas responsables de cette situation mais il nous appartient aujourd’hui d’agir pour en sortir. » Dont acte…