Des femmes «O’dacieuses» se rassemblent à Halluin
Sylvie Gilmé, conseillère municipale à la mairie d’Halluin, a créé le club «Les O’dacieuses», dédié aux entrepreneuses et porteuses de projet.
L’union fait la force. Sylvie Gilmé, à la direction de l’entreprise Miroiterie-Fermont et adjointe au développement économique, au commerce et à l’emploi à la mairie d’Halluin, de par ses expériences, en a bien conscience. C’est pourquoi, en septembre dernier, elle a lancé «Les O’dacieuses», un club dédié aux femmes entrepreneuses et porteuses de projets sur la commune. «Les femmes, dans leurs parcours professionnels, ne font pas face aux mêmes problématiques que les hommes. Pour moi, il était important qu’elles aient un cercle pour échanger, réseauter et s’unir pour décrocher des opportunités», introduit Sylvie Gilmé.
Et l’idée a déjà convaincu 45 membres d’horizons variés. «C’est vrai que notre club est assez cosmopolite. Il réunit aussi bien des dirigeantes d’entreprises, que des auto-entrepreneuses, des créatrices, des commerçantes, des porteuses de projets ou des artistes», poursuit la fondatrice du club. Les membres vont se réunir, au minimum, une fois tous les deux mois.
Donner envie de se lancer
Malgré sa jeunesse, le club ne manque pas de dynamisme. De nombreux projets vont voir le jour en 2024. «Nos membres pourront participer à des ateliers pratiques, à des conférences d’experts, à des afterwork et à des visites d’entreprises» liste Sylvie Gilmé. De quoi s’informer et monter en compétences. «Par exemple, nous allons organiser un atelier pour apprendre à pitcher. C’est important pour créer son entreprise ou vendre ses services», assure celle qui fait aussi partie de la direction de Miroiterie-Fermont.
Mais ce n’est pas tout, l’élu souhaite organiser un salon des entrepreneuses et pour «Octobre Rose», partager des portraits de dirigeantes inspirantes. «Les femmes doivent être valorisées afin que d’autres se lancent», confie Sylvie Gilmé. Le club se donne aussi pour mission de créer des vocations.
Essaimer pour réunir
À terme, Sylvie Gilmé espère que ce club, qui n’a pas de statut juridique puisqu’il est associé à la mairie d’Halluin, va essaimer. «J’aimerais fédérer les élus d’autres communes. Ainsi, il y aurait plusieurs antennes des O’dacieuses. C’est un moyen de soutenir l’économie locale.» D’autant que l’adjointe au développement économique, au commerce et à l’emploi, a déjà reçu de nombreuses demandes aux alentours d’Halluin. «Je préfère qu’il y ait plusieurs antennes, plutôt qu’un club avec énormément de membres. Sinon, tout le monde n’aura pas la parole et, cela, je veux absolument l’éviter»,
conclut Sylvie Gilmé. À Halluin, la parole est donnée aux femmes.