Des chefs d’entreprise détendus… c’est possible

La 9ème édition de Business Contacts, organisée par le Medef et la CCI territoriale de la Meuse, était placée sous le signe du bois le 15 novembre à Naives-Rosières. L’occasion de mettre en avant quatre Success Stories 100% meusiennes.

Des chefs d’entreprise détendus… c’est possible
Pour ce 9ème Business Contacts, la parité a été respectée avec deux femmes et deux hommes patrons. Pour eux, aucune différence et la même implication : 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

Pour ce 9ème Business Contacts, la parité a été respectée avec deux femmes et deux hommes patrons. Pour eux, aucune différence et la même implication : 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

La bonne humeur était au rendezvous lors de la 9ème rencontre des patrons meusiens. L’explication ne vient pas de l’annonce de la hausse inattendue de 0,2% de la croissance dans une Europe en récession, mais de l’ambiance du Business Contacts. Et pour cause, deux fois par an, la CCIT et le Medef mettent à disposition des chefs d’entreprise un lieu d’échanges, de contacts et de partages. Pendant ces soirées, les mauvaises nouvelles économiques restent à l’extérieur. En lieu et place du pessimisme ambiant, quatre réussites entrepreneuriales sont dévoilées. Et ce fut encore le cas le 15 novembre dernier. En choisissant de mettre en avant la filière bois, les organisateurs ont voulu renouveler leur confiance à ce secteur d’activité créateur d’emplois. Regrettant que de nombreuses études aient été pilotées par le passé sans qu’aucun projet n’aboutisse, Michel Jubert a expliqué que la chambre consulaire et ses partenaires devraient prochainement présenter un projet qui sera porté par les industriels, condition sine qua non pour que le dossier se solde par une réussite. Mais en attendant cette nouvelle dynamique, quatre exemples ont illustré l’implication locale d’entrepreneurs du bois. Exploitant forestier depuis 1941, l’entreprise familiale Piskorski ne connait pas la crise. Confortée par le développement du bois énergie, la société a lancé en 2010 un site de vente en ligne pour les particuliers et s’est équipée d’une unité de séchage du bois. Ces orientations ont permis à cette PME d’atteindre 307 000 euros de vente sur son portail.

Passionnés et volontaires

Autre acteur incontournable, la scierie Petit a été reprise en 2009 par Catherine et Donato Bressannutti. Tous deux ne connaissaient ni le bois, ni la région avant de s’installer à Lavoye. Aujourd’hui, ils souhaitent relever de nouveaux défis en pariant sur le marché du particulier, boosté par le succès du bricolage. Bien connu des Meusiens, Alain Céréda a créé, quant à lui, Meuse Construction Bois en 2008. Spécialisé dans la charpente, ce professionnel utilise uniquement des panneaux à ossature bois. S’il y a quatre ans, la structure employait neuf salariés, l’équipe se compose actuellement de dix-sept personnes. Malgré ses avantages en termes de rapidité d’installation et d’économies d’énergie, le bois a encore du mal à séduire les Meusiens… ce qui n’est pas le cas dans les Vosges, où d’autres habitudes sont prises. Dernière à témoigner, Nadège Simon, gérante de la société Carbo France, achète chaque année 60 000 tonnes de bois pour fabriquer 10 000 tonnes de charbon de bois. Depuis trois ans, une expérimentation est conduite autour d’un prototype de four à carbonisation, qui doit permettre de limiter le recours à la matière première. Passionnés et volontaires, ces quatre témoins travaillent quotidiennement ensemble. Pourquoi aller chercher loin un savoir-faire alors qu’il est développé en Meuse ? Rendez-vous désormais en 2013 pour la 10ème édition de Business Contacts, qui plaît aux patrons. C’est d’ailleurs le seul événement pour lequel ils se déplacent en nombre.