Deloitte pronostique une ruée versles tablettes numériques en 2012

Le cabinet d’audit, pour qui la demande en technologies n’est en rien affectée par la crise, note parmi les fortes tendances de cette année un essor des ventes de tablettes tactiles.

La hausse prévue des achats de terminaux mobiles confirme une autre tendance : les incertitudes économiques auront peu d’impact sur la demande en technologies numériques.
La hausse prévue des achats de terminaux mobiles confirme une autre tendance : les incertitudes économiques auront peu d’impact sur la demande en technologies numériques.

 

La hausse prévue des achats de terminaux mobiles confirme une autre tendance : les incertitudes économiques auront peu d’impact sur la demande en technologies numériques.

La hausse prévue des achats de terminaux mobiles confirme une autre tendance : les incertitudes économiques auront peu d’impact sur la demande en technologies numériques.

A la Fnac on affirme que les tablettes tactiles, notamment l’iPad, figurent parmi les articles les plus vendus pendant la période des fêtes de fin 2011. “La demande reste forte pour ce type de produits en ce début d’année.” Une tendance qui semble confirmer le principal enseignement des “TMT Predictions”, une étude du cabinet d’audit Deloitte souvent rendue publique en janvier ou en février qui analyse les évolutions à venir dans le secteur des technologies numériques pour l’année en cours. Pour 2012, les ventes de tablettes tactiles pourraient exploser. Dans la 11e édition de cette étude, dévoilée le 9 février dernier à EuraTechnologies, le cabinet d’audit s’est voulu précis allant jusqu’à estimer la quantité de tablettes numériques qui pourrait être vendue en France : environ 5 millions pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. Des achats y compris par les ménages qui possèdent déjà une tablette. Ce qui correspondrait, selon Deloitte, “au taux de pénétration du marché des ‘produits achetés à de multiples reprises’ le plus rapide de l’histoire”. “Il a fallu plusieurs décennies avant que plus de 5% des ménages possèdent plus d’un téléphone, d’une voiture, d’une radio ou d’un téléviseur, analyse Duncan Stewart, directeur du centre de recherche mondial de Deloitte. Dans le cas des ordinateurs personnels et des téléphones cellulaires, il a fallu attendre plus de dix ans. Pour les tablettes, on attendra moins de trois ans.”
Il n’y a pas que Deloitte qui entrevoit une forte hausse des ventes de tablettes numériques. Le cabinet GFK, prévisionniste des évolutions dans le secteur des TIC, prévoit aussi pour 2012 une hausse des achats de tablettes tactiles, mais dans une moindre ampleur – à 3 millions d’unités. L’an dernier, il s’en est vendu en France environ 1,45 million de tablettes. Dans ses prévisions pour 2011, Deloitte pronostiquait déjà “la fin de la position dominante du PC”, indiquant que 50% du matériel informatique vendu serait des tablettes numériques, des smartphones et des netbooks.
Selon certains experts, les ventes des tablettes tactiles pourraient en effet être favorisées par la performance technique sans cesse croissante de ces terminaux mobiles et leurs prix qui iront baissant. Des évolutions qui affecteront les connexions internet : les tablettes représenteront alors 10% du trafic internet selon GFK. Quant aux “TMT Predictions”, elles prévoient à l’échelle mondiale que cinq milliards d’heures de contenus de télévision seront regardés en rattrapage par les propriétaires de terminaux mobiles, principalement dans les transports publics. Cette hausse prévue des achats de terminaux mobiles confirme une autre tendance : les incertitudes économiques auront peu d’impact sur la demande en technologies numériques. D’autant qu’un bouleversement s’opère actuellement dans la structure de la consommation : l’électronique grand public gagne des points en tant que symbole alternatif de statut social au détriment des classiques biens de consommation qu’étaient l’automobile, la maison, etc.
Relativement aux technologies de stockage, Deloitte table pour 2012 sur une perte de vitesse des classiques disques durs au profit des mémoires flash qui seront préférées pour leur rapidité et leur faible consommation d’énergie.