Décollage réussi pour Aviasim !

Le centre de simulation Aviasim s'est installé sur 180 m² rue Jean-Roisin à Lille, il y a tout juste trois mois. Le fondateur, Thomas Gasser, nous ouvre les portes de son cockpit... Reportage.

24 000 destinations sont proposés par Aviasim.
24 000 destinations sont proposés par Aviasim.
24 000 destinations sont proposés par Aviasim.

24 000 destinations sont proposés par Aviasim.

S’installer à bord d’un A320 aux côtés d’un pilote de ligne professionnel, prendre les commandes de l’avion et décoller pour la destination de votre choix : voilà ce que propose Aviasim, le tout premier centre de simulation de vol dans la région. L’idée ? «Pouvoir proposer à tout le monde de s’essayer au métier de pilote, ce qui a toujours été impossible». Et ce, grâce à «un simulateur fixe et réaliste qui correspond à 99% des vrais fonctions de l’A320», résume le créateur de ce nouveau loisir.

La genèse du projet. Thomas Gasser est passionné d’aviation depuis son plus jeune âge. D’une passion, va naître un projet d’entreprise. À seulement 26 ans, il fonde le premier complexe à Lyon en 2012. «De l’idée à la création d’Aviasim, il a fallu six mois», raconte le diplômé de l’EM-Lyon. Après Lyon, Toulouse, Bordeaux, Nice, Aix-en-Provences et Tours – Montpellier et Genève à la fin du mois –, c’est à Lille que Thomas Gasser a souhaité poursuivre son développement national : «Le premier centre à Lyon a attiré beaucoup de monde venu de toute la France, et là je me suis dit qu’il fallait en ouvrir un peu partout dans le pays.»

Pilotes de ligne. Pour se rapprocher au plus près de la réalité, des pilotes de ligne professionnels, voire même qualifiés sur les airbus A320, échangent avec les clients durant toute la durée du vol. Il n’y a pas de mouvements mais une véritable immersion visuelle. Point de départ, point d’arrivée, conditions de vols : le scénario du vol est entièrement décidé par le client qui a le choix entre 24 000 aéroports, dont plusieurs en «haute définition». Avec trois écrans de 180 degrés, l’immersion visuelle est totale et le pari semble réussi pour le moment : «il faut environ  trois semaines d’attente pour obtenir un rendez-vous le week-end, et les retours  sont tous positifs», se réjouit Thomas Gasser. Si la demande s’inscrit dans la durée, l’entrepreneur n’écarte pas l’hypothèse de recruter de nouveaux pilotes…

Investissement colossal. L’entrepreneur qui a investi 250 000 euros ne craint pas l’avenir : «il faudra deux à trois ans pour rentabiliser l’investissement», indique-t-il sereinement. Depuis l’ouverture, «la demande est toujours plus importante», ce qui amènera probablement l’entrepreneur a se doter d’un deuxième, voire troisième simulateur – 150 000 euros l’appareil – si le succès est toujours au rendez-vous. Les objectifs sont clairement affichés : « 2 500 à 3 000 clients annuels et un objectif de 250 000 euros de chiffre d’affaires», résume le jeune créateur.

 Un stage «peur en avion». Outre les offres loisirs, Aviasim propose un stage «peur en avion» étalé sur trois séances de 2 heures. Le but étant de «démontrer qu’il s’agit d’un moyen de transport sûr en donnant une explication à de nombreux éléments, comme les bruits dans un avion par exemple, pour que les gens soient plus sereins», explique le fondateur. Pour vérifier que le stage a été efficace, l’équipe d’Aviasim demande aux clients d’envoyer une carte postale pour prouver qu’ils sont bien montés dans un avion… “Et ça marche !”  glisse le fondateur.

 Séminaire pour les entreprises.

Depuis son arrivée à Lille il y a trois mois, Aviasim a déjà séduit un grand nombre d’entreprises pour qui un programme sur mesure a été conçu. «la simulation de vol favorise l’esprit d’équipe», explique Thomas Gasser. Un indice : «Ensemble dans le cockpit, les salariés doivent apprendre à collaborer pour faire face aux différents obstacles», explique sans donner trop de détails l’entrepreneur, ravi de pourvoir attirer les entreprises dans son centre.