De gauche à droite dans le nouvel atelier de production : Eric Leroy, responsable des jambons, Michel Valembois, dirigeant de la Charcuterie artisanale de la Lys, et Eddy Sergeant, chef de production.
Créée en 1995 à Aire-sur-la-Lys, la Charcuterie artisanale de la Lys a connu un nouvel élan, début 2010, avec la reprise par Annie et Michel Valembois. Attaché à une charcuterie artisanale de qualité, Michel Valembois travaille uniquement des produits naturels à partir d’ingrédients issus de la région, «critères indispensables pour obtenir le label ‘Saveurs en’or’». Sur les 55 produits commercialisés, 28 sont reconnus “Saveurs en’or”. Le dirigeant vient de présenter ses nouveaux locaux situés à Monchy-le-Preux, à proximité de l’autoroute A1.
Une superficie doublée. Pour faire face à son développement, la Charcuterie artisanale de la Lys a quitté son site historique pour s’agrandir. Par l’aide de la CCI d’Artois et la communauté urbaine d’Arras, les dirigeants ont trouvé dans la zone d’activité Artoipole de Monchy-le-Preux deux bâtiments qu’ils ont réunis en un. Comme l’indique Michel Valembois, «avec une surface de 1 000 m2, nous doublons la superficie de nos ateliers de production, avec, comme objectif, de nous développer davantage et d’engager cinq nouvelles personnes dans les cinq ans à venir».
Ce nouveau site de production offre de nouvelles perspectives de rayonnement : «Demain, nous pourrons rayonner jusqu’au nord de Paris, ce qui permettra d’augmenter notre tonnage et donc créer de l’emploi.» Des locaux plus vastes sont également synonymes de plus de confort et de modernisation : «L’arrivée d’une nouvelle emballeuse permet d’emballer une tonne en une heure.»
Une gamme étoffée. Parmi les produits de la gamme de la Charcuterie artisanale de la Lys, citons le «Biloute», un saucisson au Maroilles, un saucisson à la bière de Saint-Omer, le pâté à la Goudale. En 2012, la société a également racheté la charcuterie Albert de Caudry, spécialiste de l’andouillette de Caudry. «Quant à la fabrication de nos jambons, ils sont fait en 35 heures, à l’ancienne, de manière artisanale, ce qui fait toute la différence !», assure Michel Valembois.