De l'autre côté de la Manche
Facebook installe à Londres son service de paiements via WhatsApp
La société américaine Facebook a décidé d’implanter le siège de son nouveau service de paiements sur WhatsApp à Londres. Testé depuis fin 2018 en Inde, il permet aux utilisateurs de réaliser des paiements au même titre que l’envoi de messages, photos, documents et vidéos. Cette décision sera l’occasion de renforcer le positionnement de la Grande-Bretagne en matière de fintech, tout en permettant à WhatsApp d’embaucher environ 100 ingénieurs et experts techniques. L’entreprise, qui a été rachetée par Facebook en 2014, englobe plus d’un milliard d’utilisateurs répartis dans plus de 180 pays.
Polestar crée un nouveau centre de R&D à Coventry
Polestar, le constructeur d’automobiles premium et hybrides, renforce son expansion et crée un nouveau centre de recherche et de développement au Royaume-Uni. En embauchant près de 60 ingénieurs, l’entreprise suédoise pourra consolider le développement de ses nouveaux modèles. Pour ce faire, Hans Pehrson, responsable de la recherche et du développement, prévoit de déployer les nouvelles compétences «dans le domaine de l’ingénierie automobile haute performance à faible volume, légère et multi-matériaux.»
Arborea emploie des «feuilles bio-solaires» pour épurer l’air
La start-up Arborea a développé, en collaboration avec l’Imperial College de Londres, des feuilles bio-solaires pour purifier l’atmosphère de la ville de Londres. Le premier essai sera lancé prochainement au cœur du campus White City. À l’instar du rôle joué par les arbres et leurs feuilles, la nouvelle technique consiste à absorber le dioxyde de carbone, tout en rejetant de l’oxygène dans l’air. En plus de produire l’effet de 100 arbres sur la surface d’un seul arbre, les feuilles bio-solaires produisent également des protéines végétales utiles au niveau écologique. Ce faisant, le projet sera l’occasion d’améliorer la qualité de l’air aussi bien en Angleterre que dans le reste du monde.
Greensill lève 800 millions de dollars
Greensill vient d’annoncer la clôture de sa levée de fonds de 800 millions de dollars, réalisée auprès du fonds d’investissement japonais SoftBank. Le tour de table permettra à la fintech britannique de renforcer son développement économique à l’international. Créée par Jason Austin et Lex Grensill, la société a pour objectif de financer les besoins de roulement des entreprises qui manquent de ressources suffisantes pour leur activité. L’optique est de se substituer aux conditions lourdes des banques traditionnelles et d’offrir un capital à toute entreprise, quelle que soit sa taille, sa portée ou sa localisation. À titre de rappel, l’entreprise, qui a financé 60 milliards de dollars de prêts, englobe 8 millions de clients répartis dans 60 pays.