De l’autre côté de la Manche
Brexit : accord signé à Bruxelles
Le 25 novembre, l’ensemble des dirigeants européens et la Première ministre britannique ont signé les 585 pages de l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. «Quitter l’UE n’est pas un moment de jubilation ni de célébration, c’est un moment triste et c’est une tragédie», a déclaré le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Si d’autres dirigeants européens ont partagé les mêmes regrets, la chancelière allemande, Angela Merkel, a cependant tenu à féliciter les négociateurs pour cette «œuvre d’art diplomatique». Mais le chemin de croix n’est pas encore terminé puisque l’accord doit être ratifié par le Parlement européen ainsi que le Parlement britannique, ce qui n’est pas gagné.
Forte baisse du prix de l’immobilier
Le marché immobilier a vécu sa plus forte chute depuis près de six ans. Selon le portail de vente Rightmove, le prix moyen des maisons a baissé de 1,7% sur un mois, soit une diminution de 5 000 livres (5 630 €) par bien. Sur un an, la baisse est de 0,2%. S’il est fréquent que les prix de l’immobilier baissent vers la fin de l’année, Rightmove interprète cette chute comme une tentative de séduction des propriétaires envers les jeunes acheteurs, inquiets des effets du Brexit. Malgré ces craintes, le marché immobilier se porte plutôt bien, le nombre de maisons vendues en octobre ayant augmenté de 1%.
Bombardier veut supprimer 5 000 postes outre-Manche
Le constructeur canadien de matériel de transport a annoncé vouloir supprimer 5 000 postes au cours des 18 prochains mois. La compagnie, présente sur 21 différents sites au Royaume-Uni, espère ainsi épargner 250 millions de livres par an. Cette nouvelle intervient alors que Bombardier voit ses bénéfices augmenter de 48% par rapport au troisième trimestre 2018.
Des transports publics autonomes d’ici 2021
Le gouvernement britannique a dévoilé ses ambitions en matière de véhicules autonomes, avec la mise en place de services de transports publics à Londres et Edimbourg. Plusieurs projets pilotes vont ainsi être lancés afin d’être ouverts au public d’ici trois ans. Des taxis autonomes rouleront dans quatre arrondissements de la capitale, et une ligne de bus verra le jour en Ecosse. Cette dernière reliera les villes de Fife et d’Edimbourg, distantes de 22,5 kilomètres. Cinq bus autonomes, d’une capacité de 42 passagers, effectueront quotidiennement le trajet. Ces derniers sont des bus standards équipés de capteurs et logiciels permettant de rouler sans conducteur. Quant aux taxis londoniens, ils seront développés par le constructeur Jaguar Land Rover.