De l’autre côté de la frontière

Un nouveau fournisseur d’énergie

Mega : c’est le nom qu’ont donné les Liégeois Michael Corhay et Thomas Coune à leur entreprise de fourniture d’énergie. Soutenu par un troisième investisseur (Laurent Minguet), ils distribueront du gaz et de l’électricité à Bruxelles et en Wallonnie. Ils devraient obtenir une licence en Flandres d’ici l’été. Ambitieux, les trois associés envisagent de s’attaquer au marché français dès 2015. Leurs modèle repose sur l’équation “1 employé pour 3 500 clients”, contre 1 500 chez la concurrence. Leur plan d’affaires repose aussi sur un portefeuille de 100 000 clients d’ici 2018.

Ford : chômage partiel en vue…

Le site de Genk du constructeur automobile arrive au pied du mur. En septembre prochain, la production du modèle Mondeo cessera. Moins de 400 véhicules par jour resteront à assembler. Fin 2014, cette ligne sera définitivement arrêtée. La direction s’apprête à demander aux pouvoirs publics des mesures de chômage partiel pour poursuivre l’activité a minima de l’usine.

… mais investissement à Lommel

L’enseigne automobile a indiqué qu’elle avait obtenu l’accord de sa direction européenne pour l’investissement de 9 millions de dollars (6,5 millions d’euros) dans son centre d’essais de Lommel, le troisième par sa taille dans le monde. Ford planche sur des dispositifs qui accroissent la sécurité des véhicules. Certains modèles sont déjà dotés de technologies qui arrêtent un véhicule quand un piéton déboule brusquement sur une chaussée.

Des trains à l’heure

Le groupe de transport SNCB va signer son prochain contrat de gestion qui devrait contenir des éléments plus probants pour suivre l’exactitude des horaires des trains. Ainsi, 21 indicateurs permettront de vérifier si le groupe obtient des résultats. Ponctualité, sécurité, capacité et disponibilité, satisfaction des navetteurs, efficacité, responsabilité sociale… Et le retard moyen des voyageurs !

La Belgique sur la bonne pente ?

En 2013, la Commission européenne avait accepté un report du pacte de stabilité belge, qui vise à un retour à l’équilibre budgétaire, pour 2016 au lieu de 2015. Le Conseil supérieur des finances (CSF) vient de recommander la prolongation du report jusqu’en 2017. La Belgique affiche un déficit budgétaire de 2,6% à fin 2013 et s’en trouve récompensée. Pour autant, la question de la dette reprend du poids au même où celle-ci pourrait repasser la barre des 100% du PIB… Le CSF prédit un “assainissement structurel annuel de 0,7%, soit 3 milliards d’euros”. A ce rythme, et sauf accident, la dette de l’Etat belge avoisinera 60% du PIB en 2030 et 45% en 2050.