«Dans notre offre digitale, nous sommes très en avance»
Le cabinet Vivaldi Avocats a fêté ses 30 ans mi janvier dans le grand hall de la CCI Grand Lille. À cette occasion, Eric Delfly, le fondateur du cabinet, est revenu sur la réussite de son entreprise.
La Gazette : Tout d’abord, que représentent ces 30 ans pour vous ?
Eric Delfly : 30 ans, c’est un parcours professionnel qui est l’illustration d’une croissance réussie, avec des clients qui, pour certains, nous accompagnent depuis le début, et d’autres qui nous ont rejoint progressivement. Cette soirée est l’occasion de tous les retrouver dans un cadre autre que le cade professionnel, et de partager avec eux notre passion de la culture.
Qu’est-ce qui a construit la réussite de ce cabinet ?
La réussite, c’est d’abord une équipe, une technicité et un savoir-faire reconnu et recommandé. Il faut avoir en droit une technicité importante et, comme je l’ai indiqué, à un moment donné on est là pour résoudre la problématique du client et non pas faire une consultation juridique. À partir de là, on va trouver des pistes à consonances juridiques, mais pas uniquement. Nous proposons à nos clients un environnement qu’ils aiment bien, parce que nous allons plus loin que la simple analyse purement juridique.
En quoi vous démarquez-vous des autres
cabinets ?
On est une équipe pluridisciplinaire, seize avocats juristes sur l’ensemble des domaines de l’entreprise. Ensuite, on a utilisé ce que nous donnaient les nouvelles technologies pour développer notre approche traditionnelle de la relation client en créant Vivaldi Tempo, le dossier digital partagé. Le dossier est dématérialisé dans le cloud, et chacun y met ce qu’il doit y mettre. On ouvre un dossier, le client y met ses pièces. Nous, dans la partie correspondance, on y met nos consultations. Vous avez ainsi l’exhaustivité des relations, classées, ordonnées, identiques pour le client et l’avocat. Il n’y a pas de papier qui se perd, et ça nous permet d’être réactif. Quant au secret professionnel, l’accès est crypté et protégé, et les données sont stockées en France sur des serveurs sécurisés.
D’ailleurs, vous avez déjà été récompensé par vos pairs…
Effectivement ! Nous avons reçu le grand prix de l’Innovation décerné par le barreau de Lille en 2017, et actuellement nous sommes parmi les cinq finalistes du grand prix national de l’innovation organisé par le Village de la justice. Avec Vivaldi Tempo, nous proposons un service ou un échange avec le client, et ce dernier, s’il le souhaite, peut l’utiliser sous licence. Dans ce cas-là, Vivaldi Tempo devient Ummeli, ce qui signifie «avocat» en zoulou.
Vous parlez beaucoup de digitalisation, ce n’est pas commun dans les cabinets d’avocats…
En fait, c’est un thème de débat assez fort dans le monde des avocats, mais c’est un domaine où ceux-ci ont encore du mal à emboîter le pas. Actuellement, dans notre offre digitale, nous sommes très en avance, et avec Vivaldi Tempo nous sommes quasiment les seuls à proposer cette offre. Parallèlement, nous avons aussi développé une newsletter, l’idée étant d’avoir une visibilité la plus large possible et de donner l’envie aux gens de venir nous voir.