CONSERVATOIRE DES BRODERIES DE LUNÉVILLE

CONSERVATOIRE DES BRODERIES DE LUNÉVILLE

L’ANNÉE PROCHAINE, LE CONSERVATOIRE DES BRODERIES DE LUNÉVILLE FÊTERA SES VINGT ANS AU CŒUR DU PETIT VERSAILLES LORRAIN. CE DÉFENSEUR D’UN SAVOIR-FAIRE ANCESTRAL ABAT DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, SOUS L’IMPULSION DE MARYVONNE FRAN- ÇOIS-RÉMY ET AUJOURD’HUI DE SA FILLE AUDE RÉMY, LA CARTE DE LA FORMATION ET DE LA TRANSMISSION DE CE FAMEUX POINT DE LUNÉVILLE RECHERCHÉ, NOTAMMENT DANS LE MILIEU DU LUXE PARISIEN. EXEMPLE TYPIQUE AVEC L’EXPOSITION DU MOMENT SUR «LE SAC À MAIN DU MAROQUINIER AU BRODEUR».

Certaines pièces exposées affichent les milliers d’euros! Pierre Cardin, Mugler ou encore Balmain et Stéphane Rolland, ces maisons prestigieuses ont de nouveau prêté leurs plus belles pièces pour participer à l’exposition annuelle du Conservatoire des broderies de Lunéville visible jusqu’au 18 mars 2018 (gratuitement) dans une des ailes du château de Lunéville. Après les métiers d’art d’exception l’an dernier, le monde magique du corsetier il y a deux ans, Aude Rémy et sa mère Maryvonne François-Rémy, pilotes du conservatoire, ont décidé de mettre en avant un autre métier d’art : le maroquinier.

20 ANS L’AN PROCHAIN

«Le sac à main, du maroquinier au brodeur» est un voyage dans l’univers des sacs de luxe. Guest-star : le maroquinier designer parisien Serge Amoruso avec des pièces exceptionnelles ou encore un prêt du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle d’anciens sacs militaires du XIXe siècle (les gibernes). Depuis le lancement des expositions thématiques (depuis 2004), Aude Rémy, la pilote également de l’école adjacente formant aux différentes techniques de broderie, s’évertue à mettre en avant les différents métiers d’art encore présents en utilisant les savoir-faire des broderies de Lunéville. Un devoir de mémoire mais surtout une ouverture vers l’avenir qui devrait évoluer encore plus l’année prochaine pour les 20 ans du Conservatoire.