Banque de France

Conjoncture régionale Grand Est : entre stagnation et baisse à surveiller

La Banque de France vient de faire paraître son enquête mensuelle sur les tendances régionales. L’industrie enregistre une stagnation globale avec des prévisions de faible recul des cadences de production. Le bâtiment s’inscrit une nouvelle fois en retrait tandis que les services marchands envisagent une nouvelle croissance du courant d’affaires.

La Banque de France vient de faire paraître son enquête mensuelle sur les tendances régionales pour le mois de septembre. La prudence apparaît de mise !
La Banque de France vient de faire paraître son enquête mensuelle sur les tendances régionales pour le mois de septembre. La prudence apparaît de mise !

Stagnation au mieux, baisse au pire ! Dans son enquête mensuelle de conjoncture sur les tendances régionales, la Banque de France dresse le tableau pour le mois de septembre.

Dans l’industrie : «Alors que la production industrielle nationale croît une nouvelle fois, celle de la région, après deux mois de recul cet été, stagne dans l’ensemble. Cette situation engendre une détérioration de l’emploi. Les carnets de commandes sont jugés préoccupants pour l’intégralité des branches. Les prix des matières premières et les produits finis évoluent peu. Les trésoreries apparaissent légèrement sous tension. Les prévisions s’orientent vers un faible recul des cadences et une réduction des moyens humains. »

Dans les services marchands : «Le nombre de prestations augmente mais de manière moins prononcée que le national. Si des recrutements sont observés dans les branches du transport et entreposage et de l’ingénierie technique, au global, les équipes se maintiennent. Les tarifs de vente sont nettement revalorisés, permettant aux dirigeants de disposer de liquidités suffisantes. À court terme, une nouvelle croissance du courant d’affaires est envisagée, assorti d’un accroissement limité du personnel.»

Dans le bâtiment : «L’activité mensuelle s’inscrit à nouveau en retrait, suivant la tendance française. Le nombre de salariés reste identique. Les prix des devis sont revus à la baisse compte tenu d’une vive concurrence. Les entrepreneurs anticipent un recul des mises en chantier.»