Comprendre la nature à travers les exemples du territoire

Pour compléter l'offre présente sur le site du Parc Galamé, la ville de Loon-Plage a investi dans une Maison de la nature. Actions entreprises sur le territoire en faveur de la biodiversité, vie des abeilles, ateliers ludiques... le tout moyennant 2,8 € (2,8 M € ? ) d'investissement, financé à hauteur de 1,5 M€ par Dunkerque LNG.

La maison de la nature: un rêve devenu réalité à Loon-Plage.
La maison de la nature: un rêve devenu réalité à Loon-Plage.

 

D.R.

La maison de la nature : un rêve devenu réalité à Loon-Plage.

Didier Rommel, maire de Loon-Plage, en rêvait ; grâce à Dunkerque LNG, son rêve est devenu réalité. Depuis cet été, en effet, et après deux années de travaux, la Maison de la nature a ouvert ses portes à Loon-Plage, sur le site du Parc Galamé, le site nature et loisirs de la commune. “C’est un projet que nous avions pour la ville depuis dix ans. A l’époque il y avait deux projets différents − une maison de la nature et une maison de l’abeille −, mais les deux sont restés dans les cartons jusqu’à l’arrivée de Dunkerque LNG, relatait l’édile à l’occasion de l’inauguration de la structure. On peut être pour ou contre cette industrie sur notre territoire, mais c’est cette industrie qui finance nos projets“, soulignait ce dernier. Et pour cause : en guise de mesure compensatoire à l’implantation du terminal méthanier, Dunkerque LNG a injecté 1,5 M€ (le SIVOM des Rives de l’Aa et de la Colme a mis 700 000€ et la Ville de Loon-Plage, 600 000€) dans la construction de cette Maison de la nature. “L’objectif est de contribuer à des projets de bien-être, de compenser les usages et pertes d’espaces au niveau de la plage“, confirmait Marc Girard, président de Dunkerque LNG. Implantée face à l’entrée du Parc Galamé, le site nature et loisirs de la ville de Loon-Plage, cette grande bâtisse en bois met en lumière les concepts de biodiversité, gestion différenciée, zones humides, etc., au travers d’exemples locaux. Le lieu, qui abrite également l’office de tourisme de la ville, fait la part belle aux expositions, propose des ateliers et animations pédagogiques tout au long de l’année, dispose d’une miellerie et d’une mare pédagogique, d’une boutique, d’un espace de jeux et ressources complémentaires, mais aussi d’un espace découverte autour des abeilles avec une ruche témoin, d’un belvédère, etc. Le tout agrémenté de tablettes et autres outils multimédias, à l’instar d’un concept immersif collectif. Unique en son genre, celui-ci permet, grâce à trois écrans géants et une console, de se mettre dans la peau d’une abeille. Les visiteurs peuvent donc vivre la vie d’une nettoyeuse, d’une nourrice, d’une butineuse, d’une ventileuse, d’une magasinière, d’une bâtisseuse ou d’une gardienne. Et apprendre à fabriquer des alvéoles, à défendre la ruche contre l’ennemi, à fabriquer de la cire, etc. D’ici 2017, un concept immersif individuel viendra compléter l’équipement et permettra au public de jouer sur des scénarios dédiés à la biodiversité. Avec tout ça, “l’idée est de permettre aux visiteurs et en particulier aux enfants, qui passent très vite à autre chose, de voir, de comprendre et de revenir plusieurs fois, avant de découvrir tout ce qu’il y a à découvrir“, concluait Didier Rommel.