Clinitex aborde la Côte d’Opale

M. Julien Leroux.
M. Julien Leroux.

Julien Leroux.

Clinitex n’est pas la start-up de l’année : sa fondation remonte à 1980. Cette entreprise mûre va de l’avant avec une idée simple : les clients doivent être satisfaits par des collaborateurs épanouis. A la clé : une toile qui se tisse sur la partie septentrionale de notre pays et une croissance à deux chiffres.

 

La société Clinitex est née à Lille en 1980. D’abord impliquée dans le nettoyage des revêtements textiles, elle s’oriente rapidement vers la propreté des locaux professionnels. Son fondateur, Thierry Pick, est toujours dans l’entreprise, épaulé maintenant par Edouard et Charles, ses deux fils. Le nom de l’entreprise familiale suggère qu’elle œuvre surtout dans les établissements hospitaliers. Ce n’est plus le cas : le développement de Clinitex va au-delà de ce secteur d’activité et a investi tous les secteurs, qu’ils soient publics ou privés. L’activité de Clinitex se répartit entre les chantiers basiques, tels ménage des locaux, lavage de vitres, traitement des sols, nettoyage de fin de chantier, etc. et l’événementiel ainsi que les transports. De Lille, son berceau, Clinitex, en un bon tiers de siècle, a quadrillé la région Hauts-de-France puisque, outre Calais, la plus récente, des agences se sont installées à Valenciennes, Arras, Amiens et Compiègne. Un développement qui ne s’arrête pas là, puisque l’entreprise a des points de chute à Strasbourg, Rouen, Rennes et Nantes.

Implantation renforcée à Calais. Lorsque les dirigeants de Clinitex ont décidé de renforcer leur zone de chalandise sur la Côte d’Opale, ils ne partaient pas ex nihilo. Ils disposaient déjà d’un portefeuille de clientèle, piloté depuis Arras. Ils avaient aussi un local à Calais pour stocker du matériel et des consommables. En 2016, Clinitex intègre des locaux dans la pépinière d’entreprises de la zone Marcel-Doret. Ces locaux se répartissent entre bureaux et local technique avec la possibilité d’utiliser une salle pour les séances de formation. Un an après, une équipe de quatre personnes fait tourner l’agence. Julien Leroux, outre son travail de commercial, assume la responsabilité de l’ensemble. A la mi-2017, l’agence de la Côte d’Opale emploie 128 personnes qui représentent 45 équivalents temps plein.

L’importance du numérique. L’une des clés de la réussite de Clinitex réside sans doute dans les méthodes de travail. «Nous sommes en train de devenir une entreprise numérique», explique Julien Leroux qui met en avant l’utilisation d’un outil CRM et d’une tablette qui servent aux agents pour faire valider sur place la prestation proposée au client. On devine le gain de temps par rapport au schéma classique de l’envoi d’un devis par mail, a fortiori par courrier… Inutile de préciser que chez Clinitex, la gestion de la globalité des contrats et des salariés relève aussi du numérique et que la traçabilité est source de gain de temps.

Une ambiance particulière… Outre les éléments matériels, ce qui fait sans doute le principal du succès de Clinitex, c’est l’ambiance particulière qui y règne. A l’origine de cette ambiance, un credo : «rendre les clients satisfaits par des collaborateurs heureux». «Nous faisons d’abord un job de terrain. Les difficultés sont légion et peuvent survenir à tout moment. Si nous n’avons pas une proximité de tous les instants avec les agents pour les épauler quand survient la difficulté, nous ne pouvons pas remplir cet objectif», explicite Julien Leroux.

… qui porte ses fruits. Ces dispositions matérielles et morales sont porteuses de fruits : le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise a été, en 2016, de 35 millions d’euros. Voici de nombreuses années, selon M. Leroux, que la croissance «est à deux chiffres». Un Julien Leroux qui raconte sans faire de mystères qu’il est arrivé chez Clinitex par hasard, mais que «c’est devenu un vrai choix pour l’ambiance de la phase de développement et parce que, le matin, les gens sourient».