Christophe Béchu salue le canal Seine-Nord Europe
Après avoir signé le protocole relatif au volet mobilités du Contrat de plan État-Région dans Hauts-de-France, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, s'est rendu sur le chantier du canal Seine-Nord Europe, à Montmacq, le 26 avril.
Le 26 avril, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Xavier Bertrand, prédisent des Hauts-de-France, ont signé le protocole relatif au volet mobilités du Contrat de plan État-Région, ce qui acte une contribution inédite de l’État aux projets d’infrastructures durables du territoire pour la période 2023-2027.
Le chantier du canal Seine-Nord Europe est l'exemple d'une nouvelle mobilité et de nouvelles collaborations sur le territoire, tant dans le domaine agricole que dans l'industrie. Cette future infrastructure de grande envergure a l'ambition de répondre aux enjeux de la transition écologique, grâce au développement du transport fluvial de fret. Intégré dans la stratégie du gouvernement qui choisit la voie de la mobilité durable, le canal Seine-Nord Europe rentre dans le cadre de cet avenir responsable. « Ce projet permet d'améliorer la transition écologique, explique Christophe Béchu. Avec le fret fluvial, nous divisons par cinq l'emprunte carbone, c'est remarquable. En France, seuls 2% du fret concerne le fluvial. Grâce au canal Seine-Nord Europe, nous seront à 15%. Qui plus est, ce canal se construit dans un territoire qui a souffert mais aujourd'hui qui regarde vers l'avenir. »
La fin du chantier est prévu en 2030 et les travaux avancent à grands pas et 500 personnes travaillent actuellement sur ce chantier. Les deux ponts du secteur 1, à Cambronne-lès-Ribécourt, sont levés, et la construction du troisième pont va bientôt commencer. Au total sur les 107 km, 62 ouvrages d'art jalonneront le canal. « Ce canal est le démonstrateur de ce que peut faire l'Europe et ce que nous pouvons faire ensemble », signale Xavier Bertrand, précisant que l'Europe participe financière au projet.
Si l'écologie demeure l'ambition de ce canal, la dynamisation de l'économie est l'un des résultats : le chantier embauchera 6 000 personnes et 13 000 quand il sera en service.
« Des entreprises vont s'installer et les ports intérieurs demanderont des compétences », assure Xavier Bertand, rappelant qu le dernier canal construit en France est celui du canal du Nord, en 1965.