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Chômage : une stabilité interrogative dans la région
Avec un taux de chômage d’un peu plus de 7 %, la région affiche une certaine stabilité depuis l’été 2023 à en croire la dernière étude de l’Insee régional. Si les effectifs stagnent dans l’industrie et les secteurs tertiaires, il chute dans le secteur de la construction et continue à diminuer dans l’intérim. Des indicateurs révélateurs d’une activité loin d’être au top.
Un chômage qui stagne depuis l’été 2023 pour afficher un taux de chômage d’un peu plus de 7 % ! C’est le constat établi par l’Insee dans sa note de conjoncture parue le 27 septembre Une situation interrogative et qui confirme une activité générale, tous types de secteurs, loin d’être des plus positive.
«Au deuxième trimestre, le taux de chômage s’établit à 7,3 % de la population en activité. Il est quasi stable depuis le 3e trimestre. Entre le premier et le deuxième trimestre 2024, le chômage évolue peu dans les départements de la région. L’Aube et les Ardennes sont les départements où le taux de chômage est le plus élevé (respectivement 9,7 % et 9,8 %). Il est le plus faible dans les Bas-Rhin et en Haute-Marne (6,4 % et 6,6 %)», note l’Insee.
Cette quasi-stabilité est enregistrée dans la plupart des zones d’emplois de la région même si certaines spécificités locales sont à souligner. «La part de la population active au chômage baisse de 0,3 points dans la zone d’emploi de Saint-Avold pour atteindre un taux de 7,5 %. Le recul du chômage est moins marqué dans les zones de Reims, Remiremont et Sélestat (- 0,2 point chacun). Les zone d’emploi d’Épernay, d’Haguenau et Sélestat ont un taux de chômage inférieur à 5 %. À l’opposé, il dépasse les 10 % dans les zones de Charleville-Mézières et Forbach.»
Recul de l’emploi salarié : la Meurthe-et-Moselle résiste
Dans l’industrie, l’emploi est quasi stable «avec d’une part une forte augmentation dans la fabrication de matériel de transport (+ 0,9 %) et d’autre part une baisse dans la fabrication des autres produits industriels (- 0,4 %). »
Dans le secteur marchand (hors intérim) et le tertiaire non marchand, pas d’évolution notable avec respectivement - 0,1 % et + 0,1 % d’évolution. À noter que «dans le secteur marchand hors intérim, l’hébergement-restauration perd 600 emplois entre le premier trimestre et le deuxième trimestre (- 0,7 %). L’emploi salarié décroît encore plus fortement dans les activités immobilières (- 2 %). A contrario, il progresse de 0,7 % dans les autres services.»
Du côté de la répartition géographique, «l’emploi salarié recule le plus en Haute-Marne, dans les Vosges et les Ardennes (entre - 0,6 % et - 0,4 %). La baisse est plus faible en Meurthe-et-Moselle (- 0,2 %). L’Aube est le seul département pour lequel l’emploi progresse (+ 0,2 %). Dans les autres départements de la région, l’emploi est quasi stable.»