Choiseul Hauts-de-France s'adapte et devient un e-club

L'Institut Choiseul a déployé ses actions dans les Hauts-de-France depuis 2019. Si les rencontres des décideurs économiques membres sont destinées à être physiques, le club s'est vu obligé de s'adapter aux règles sanitaires. Leur première réunion sous forme de webinar a eu lieu le 9 mars dernier.

La première réunion virtuelle du Club Choiseul Hauts-de-France a eu lieu le 9 mars dernier.
La première réunion virtuelle du Club Choiseul Hauts-de-France a eu lieu le 9 mars dernier.

Voilà huit ans que l'Institut Choiseul, basé à Paris, publie son classement "Choiseul 100" pour donner de la visibilité aux futurs talents entrepreneurs.

«Mais les talents ne sont pas seulement à Paris», reconnaît Pascal Lorot, président de l'Institut. C'est pourquoi, après une première déclinaison dans la région Sud, le Club Choiseul Hauts-de-France a vu le jour en 2019. La deuxième édition du classement régional sortira en avril prochain.

Pascal Lorot a choisi de déployer un club Choiseul dans les Hauts-de-France pour son «dynamisme», et sa «résilience au fil des différentes crises». Le président a su reconnaître les réponses qu'apportaient les décideurs économiques de la région sur des thématiques qui portent l'économie de demain, notamment l'écologie et le numérique via la politique rev3.

L'écologie et le numérique comme fil rouge

Le Choiseul 100 Hauts-de-France se veut être un tremplin pour ses lauréats, afin qu'ils puissent se connecter à d'autres réseaux et faire émerger des discussions et collaborations avec d'autres dirigeants éminents de l'économie régionale.

Jean-Pierre Letarte, président d'Entreprises et Cités et de l'IRD, soutient la démarche et justifie : «En 20 ans tout a changé, les chefs d'entreprise ne se concentrent plus sur un développement à l'international, mais plutôt sur un ancrage et un engagement pour son territoire.» Une théorie que confirme Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France : «Sans Choiseul, je n'aurais pas connu des talents aussi investis pour le développement économique et social du territoire tels que Baudelet environnement», illustre-t-il.

Caroline Poissonnier, codirigeante de ce groupe familial de collecte, traitement et valorisation de déchets, était d'ailleurs présente pour témoigner de son activité et discuter des enjeux à traiter au sein de clubs, en faveur du territoire. 

Cette e-réunion a rassemblé 120 connexions, qui se concrétiseront très certainement en dehors des écrans. A l'image de celle établie entre Caroline Poissonnier et Christophe Levyfve, le fondateur de l'écosystème lillois Garage, présent dans l'assistance. Baudelet environnement et Garage viennent en effet de lancer un appel à projets dans le domaine de la valorisation des déchets. La clôture des dossiers aura lieu de 22 mars.