Événement
Ceci n'est pas un tag : le street art, c'est de la bombe !
Jusqu'au 2 octobre, la ville de Saint-Quentin accueille la 8e édition de son festival d'arts urbains : Ceci n'est pas un tag. Au menu : peintures murales et break dance...
Né dans les années 70 aux États-Unis, le street art a longtemps (et est encore parfois) considéré comme du vandalisme. Les temps changent, et le talent des artistes (aussi plus respectueux des lois) est désormais reconnu. À Saint-Quentin, il est même mis à l'honneur lors du festival Ceci n'est pas un tag dont la 8e édition a débuté le 23 septembre, pour s'achever le 2 octobre. Seize artistes locaux, nationaux et internationaux ont investi le centre-ville et les quartiers, pour laisser libre cours à leur imagination et à leur créativité.
« Nous invitons tout le monde à venir visiter cette galerie à ciel ouvert, à la découverte de l'extraordinaire collection d'œuvres plus étonnantes les unes que les autres commencée en 2015 », déclarent, enthousiastes, Frédérique Macarez et Marie-Laurence Maître, maire et maire adjoint de Saint-Quentin. Cinquante-sept œuvres sont déjà visibles sur les murs de la ville... Et à l'issue de cette 8e édition, on en comptera 66.
Ateliers et spectacles
Pour apporter un volet participatif à cet événement, la municipalité a aussi réservé quelques surprises, toutes empreintes de culture urbaine. Samedi 1er octobre, une soirée concert gratuite animera la Manufacture, avec, à l'affiche, la chanteuse pop urbaine Nej’ et le DJ Alex Da Kosta (réservation obligatoire).
De nombreux ateliers pour tous les âges sont également prévus. Pochoir, peinture sur toile, bombe aérosol, collage... Ces ateliers donneront l'occasion à tous d'apprendre auprès d'artistes de rue confirmés les 28 septembre et 1er octobre. La compagnie Zahrbat, accompagnée de Brahim Bouchelaghem, donnera son spectacle Motion, ce 27 septembre à 20 heures, au Splendid (entrée 5 euros).