Canal Seine-Nord : Édouard Philippe confirme les engagements de l'État
Lors d’une visite sur le site du chantier le 24 octobre dernier à Aubencheul-au-Bac, le Premier ministre Édouard Philippe a assuré que l’État serait «au rendez-vous des engagements qui ont été pris» en faveur du futur canal Seine-Nord. «C’est un projet dont on a beaucoup parlé depuis très longtemps, probablement depuis trop longtemps, et qui est en train de passer une à une les étapes qui vont permettre de concrétiser sa réalisation», a ajouté le chef du gouvernement.
Long de 107 kilomètres, le canal doit faciliter le transport de marchandises entre les pays du Benelux et la région parisienne, et décharger l’autoroute A1 de 500 000 camions par an. Son coût total est évalué à 5 milliards d’euros, financé par l’État à hauteur d’environ 1 milliard d’euros, par l’Union européenne pour le double, ainsi que les collectivités locales. Les travaux préparatoires doivent commencer dès 2020, avant un lancement du chantier deux ans plus tard pour une livraison prévue en 2028. «Derrière cette construction d’infrastructure, il y a un projet économique : c’est ce que portent tous ceux qui sont dans la promotion de ce projet, bien pensé, (dont) j’ai bon espoir qu’il permette de créer de la richesse et de la compétitivité, a souligné Édouard Philippe. C’est la première fois qu’un projet de cette ampleur est porté par les collectivités territoriales.» Selon Xavier Bertrand, dont la Région apporte 316 millions d’euros, le canal Seine-Nord doit créer «20 000 à 30 000 emplois».