Calais : une ferme urbaine en ville
On en sait plus sur le projet de ferme urbaine dans le centre-ville de Calais. La ferme d’Anima (le projet de pôle économie sociale et solidaire rassemblant diverses associations calaisiennes, ndlr) est un lieu multifonction ouvert à tous, qui devrait être inauguré en septembre prochain. Sur ce site de 5 000 m2 seront réunis une menuiserie, une boutique, un jardin participatif, la Maison des cobayes, le siège de l’association Animaliens, qui gère le site, sans oublier une soixantaine d’animaux. Les investissements sont trouvés et les travaux devraient débuter début mars au maximum. Le coût des études et des travaux (1,110 million d’euros) sera financé par deux acteurs : «500 000 euros proviennent du fonds régional PRADET et 275 000 du fonds européen Nature en ville. Restent à charge 333 000 euros pour la Ville de Calais», indique Xavier Rétaux, directeur des Ateliers de la citoyenneté, association d’insertion par l’emploi, membre d’Anima.
La ferme a pour but d’ancrer et de faire travailler ensemble différents acteurs économiques, sociaux et solidaires, en lien direct avec le pôle ESS et ses acteurs. La boutique, qui existe déjà sous le nom du Comptoir de l’îlot (future porte d’entrée sur la ferme urbaine boulevard Jacquard, via le porche attenant), sera gérée par le pôle ESS. Quant à la menuiserie, c’est l’association Les Ateliers de la citoyenneté qui en aura la charge. Cette dernière prend la forme d’un fablab artisanal en étant à disposition des particuliers pour des petits travaux durant certains créneaux horaires. C’est non seulement une ferme urbaine qui doit voir le jour, mais c’est surtout un quartier d’une ville qui se construit, traversable de part en part (trois entrées) par la population.