«Les Rencontres du Scot de l’Arrageois»

Les participants à la table ronde (de gauche à droite) : Jean-Jacques Cottel,  Michel Séroux, Michel Dagbert, Philippe Rapeneau, Martin Vanier, Jean-Marc Devise et Jean-Bernard Bayard.
Les participants à la table ronde (de gauche à droite) : Jean-Jacques Cottel, Michel Séroux, Michel Dagbert, Philippe Rapeneau, Martin Vanier, Jean-Marc Devise et Jean-Bernard Bayard.

Le territoire du Schéma de cohérence territoriale de l’Arrageois (Scota) comprend 206 communes organisées en trois intercommunalités : la communauté urbaine d’Arras (46 communes, 106 955 habitants), la communauté de communes des Campagnes de l’Artois (96 communes, 33 363 hab.) et celle du Sud-Artois (4 communes, 27 590 hab.). Le Scota est actuellement dans la première phase de sa révision, et la population Arrageoise a d’ailleurs été invitée à y participer activement lors d’une réunion publique à Arras sur l’idée «qu’ensemble, on est plus forts». Occasion pour les habitants concernés par leur avenir de s’exprimer quant aux décisions qui seront prises pour les 20 prochaines années.

Une nouvelle étape dans les échanges et la communication. Des «Rencontres du Scota» ont eu lieu dernièrement à Arras sous la présidence de Philippe Rapeneau, président du Scota et de la communauté urbaine d’Arras (CUA) et vice-président de la Région Hauts-de-France, et en présence de Michel Dagbert, président du Département du Pas-de-Calais.
En ouverture, Martin Vanier, professeur à l’École d’urbanisme de Paris, a présenté une analyse des organisations du territoire avant d’animer une table ronde avec les participations de Philippe Rapeneau, Michel Dagbert, Jean-Jacques Cottel, président de la communauté de communes du Sud-Artois, Michel Séroux, président de la communauté de communes des Campagnes de l’Artois, Jean-Marc Devise, président de la CCI Artois, et Jean-Bernard Bayard, président régional de la Chambre d’agriculture. La table ronde et les échanges avec les participants à ces rencontres ont permis d’évoquer la position actuelle du Scota dans les pôles métropolitains de l’Artois-Douaisis et de l’Artois, ainsi que son articulation avec le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) de la Région Hauts-de-France.

L’élaboration d’un Scot. Il s’agit de produire un document dont la mise en œuvre aura des conséquences directes et indirectes sur la vie quotidienne de chacun. Ce schéma organise le développement du territoire dans ses grandes lignes. Ainsi, il détermine l’emplacement de futures zones industrielles, des zones d’habitation, des grands axes routiers, etc., notamment dans les domaines de l’agriculture et du tourisme. Le Scot peut aboutir à l’implantation d’un prochain équipement de loisirs ou d’un centre commercial près de votre quartier. Il peut également décider du futur tracé d’un cheminement piéton ou d’une piste cyclable, ou encore fixer la construction d’un ensemble d’immeubles à côté de chez vous, etc.
Révisable tous les six ans, le Scot s’établit en trois étapes : le diagnostic, le projet d’aménagement et du développement durables (PADD), puis le document d’orientations et d’objectifs (DOO). Ce processus s’achève avec la phase de procédure administrative et de consultation des personnes publiques associées et du public, avant l’adoption définitive du Scot.

Les participants à la table ronde (de gauche à droite) : Jean-Jacques Cottel, Michel Séroux, Michel Dagbert, Philippe Rapeneau, Martin Vanier, Jean-Marc Devise et Jean-Bernard Bayard.