By Art Carrosserie consolide son positionnement

Changement de nom, changement d’adresse, signe d’un nouveau cap franchi ? Réponse par l’affirmatif par Romuald Bayard, le pilote de By Art Carrosserie du côté de la rue Émile Friant dans une zone d’activités de Dombasle-sur-Meurthe. Une dénomination mûrement réfléchie et travaillée. Le pilote de l’entreprise ne souhaitait pas voir apparaître son nom, comme il préfère d’ailleurs plutôt mettre en avant ses équipes plutôt que sa personne. 700 m² d’ateliers, un emplacement au cœur d’une petite zone commerciale en entrée de ville, cette mini planète vient en lieu et place de l’ancienne Halle aux Chaussures vacante depuis pas mal de temps.

1 M€ d’investissement et onze mois de travaux plus tard, les équipes de By Art Carrosserie ont pris possession de leur nouvel outil de travail à la fin de l’été dernier. Cela n’a plus rien à voir avec l’ancienne localisation d’origine de la rue Clemenceau où la Carrosserie Henry, ancien nom de l’établissement installé depuis 2017, date à laquelle le carrossier éponyme déjà présent à Chanteheux décide d’installer un atelier sur le territoire dombaslois.

© Johann Marin-Thiery. L’équipe de By Art Carrosserie a pris possession de ses nouveaux locaux du côté de la rue Émile Friant sur une zone d’activité de Dombasle-sur-Meurthe.

«Nous commencions à être franchement à l’étroit !» Locataire à l’époque, propriétaire aujourd’hui,
By Art Carrosserie entend consolider son positionnement dans un marché de plus en plus complexe et mouvant de la réparation automobile version carrosserie.

Une approche que Romuald Bayard a eu dès la reprise, à la fin de l’année 2020, de la carrosserie dombasloise. «Quand j’ai repris l’entreprise nous étions trois et nous étions en perte de capitaux propres.»

Au fil du temps, l’activité se développe passant d’un CA de 430 000 € il y a quatre ans à 1,3 M€ aujourd’hui pour un volume de véhicules traités à l’année affichant les 1 200 au compteur, soit cent véhicules par mois.

Travail sur le process interne

Le membre du réseau de carrossiers Five Star (il était auparavant affilié à AD) assure qu’avec cette nouvelle implantation, «nous repartons sur quelque chose de nouveau.»

Neuf ponts d’intervention tous quasi neufs, une cabine de peinture high tech, un laboratoire avec spectromètre histoire d’obtenir une teinte précise et optimale, une table de redressage pour les tôles capricieuses et des espaces de travail adaptés et aménagés par la dizaine de professionnels carrossiers évoluant au sein de l’établissement.

«Chaque collaborateur possède son emplacement propre. Notre installation a été pour nous l’occasion de travailler énormément sur nos process en les adaptant pour atteindre une efficience optimale. Il y a eu une grosse volonté d’améliorer notre fonctionnement en interne.» Une adaptation continue nécessaire pour la carrosserie afin de faire face aux flots de demandes toujours grandissantes et liées au fait d’une présence de moins en moins importante de carrossiers sur le territoire.

© Johann Marin-Thiery. Finition et esthétisme s’affichent comme une marque de fabrique de la carrosserie dombasloise.

«Nous jonglons avec les plannings histoire de répondre dans les meilleurs délais.» Le carrossier dombaslois assure la quasi-totalité de son activité par le flux apporté par les assureurs. Un flux débordant, le marché de la réparation-collision est estimé à près de deux millions de sinistres par an dans l’Hexagone. Les interventions réalisées s’additionnent à une offre de services adaptée à l’image de la présence d’un parc d’une vingtaine de voitures de prêt proposées par l’entreprise.

Un service plus et un engagement palpable au sein de la structure au contact de l’équipe mêlant carrossiers aguerris et jeunes alternants déterminés. L’évolution technologique, avec l’arrivée plus ou moins massive des véhicules électriques et hybrides, entraîne la mise en place d’une importante politique de formation.

Sur la question de l’évolution générale de l’univers automobile, et son lot d’interrogation, Romuald Bayard se veut pragmatique. «Cela frottera toujours sur les routes.» Les plannings ne semblent pas avoir fini d’être bousculés…