Formation
Bulwark forme les agents de la cyno-détection de demain
À Sérifontaine, le centre de formation Bulwark accompagne les agents de sécurité cynophile dans la recherche d’explosifs. Un métier, en tension, voué à être mis sur le devant de la scène lors des JO de Paris 2024.
Le métier d’agent cynophile, spécialisé dans la recherche d’explosifs, se structure. Depuis le 1er avril, pour travailler à la recherche d’explosifs et effectuer des missions de « surveillance humaine », les agents de la cyno-détection devront présenter une carte professionnelle et une certification appelée Cynodex. « Ce n’était pas le cas auparavant, explique Nathan Schmitt, responsable du centre de formation Bulwark, situé à Sérifontaine. C’est pourquoi nous nous sommes structurés afin d’obtenir toutes les certifications nécessaires à la formation des agents de sécurité cynophile à la recherche d’explosifs, avant qu’ils se rendent à Biscarrosse pour passer l’examen final ».
Un métier qui se structure
Chez Bulwark, deux types de formation existent : la formation initiale et la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). « En ce qui concerne la formation initiale, nous sommes capables d’accueillir une dizaine de stagiaires tous les trois mois. Généralement, ce sont des agents de sécurité et protection qui veulent se spécialiser dans la recherche d’explosif. Ils alternent entre cours théoriques et cours pratiques avec leur chien », détaille Olivier Roussel, formateur référent chez Bulwark.
Et en ce qui concerne la formation VAE, la plupart du temps, ce sont des agents de sécurité cynophiles, déjà spécialisés en recherche d’explosifs, qui viennent suivre une remise à niveau avant d’aller passer l’examen. « C’est une sorte de mise à jour. Ils viennent suivre notre formation pour se remettre à niveau avant d’aller à Biscarrosse, dans l’objectif d’obtenir la carte professionnelle et la certification Cynodex », précise Olivier Roussel.
Voulue par l’État, cette évolution dans le métier va créer un climat de confiance lors de l’embauche des agents de cyno-détection, notamment lors des JO de Paris 2024. « Il faut voir le positif. Le métier est enfin reconnu et va être mis sur le devant de la scène. Peut-être que des jeunes seront attirés par ce métier, qui actuellement est en tension », assure Olivier Roussel, formateur référent au sein du centre de formation Bulwark.
14 000 m² dédiés à la formation
Pour former les agents de sécurité cynophile de demain, spécialisés dans la recherche d’explosifs, le centre de formation Bulwark dispose d’un terrain de 14 000 m², dont 4 500 m² de bâtiments intérieurs. « Pour mettre les agents et leurs chiens en situations réelles, nous disposons de divers plateaux techniques », poursuit Nathan Schmitt. Ainsi, les agents stagiaires sont amenés à s’entraîner dans une réplique d’appartement, dans une réplique de local technique d’entreprise et sur un terrain aménagé de différents modules comme des véhicules ou des mobil-homes, entre autres.
Les agents de sécurité cynophyle souhaitant se former dans la recherche d’explosifs proviennent de toute la France. C’est pourquoi, le centre de formation Bulwark est doté de locaux pouvant accueillir les stagiaires durant toute la durée de leurs formations. « Nous pouvons accueillir jusqu’à une trentaine de personnes », chiffre Nathan Schmitt. Chez Bulwark, les formateurs l’assurent : « Même après les Jeux olympiques, les agents de sécurité cynophile spécialisés en recherche d’explosifs ont de l’avenir, de nombreuses entreprises de l’événementiel recrutent pour sécuriser leurs événements », conclut Olivier Roussel.