Braine : François Rolin-Maarouf, coach « vendeur de bon sens »

« Il y a deux sujets qui me passionnent : le commercial et l’innovation », explique François Rolin-Maarouf qui a décidé de mettre son expérience au service d’autres chefs d’entreprises pour les aider à se développer. « L’idée, c’est de les accompagner pour qu’ils se sentent moins seuls », poursuit le coach qui travaille notamment avec des dirigeants venant de débuter leur activité et qui ont besoin de structurer leur business, trouver des clients, prospecter, construire leur offre, etc. et avec des commerciaux souhaitant développer leur activité.

François Rolin-Maarouf a également lancé en avril 2022 une série de podcasts, baptisée La voix de la vente, des épisodes de moins cinq minutes, qui paraissent tous les jeudis : « Je voulais donner envie de vendre à travers le récit d’histoires réelles, pour en tirer un enseignement concret. » Des tranches de vie qu’il puise entre autres dans sa propre expérience : « J’ai eu deux périodes dans ma vie professionnelle et j’attaque aujourd’hui la troisième, sourit-il. Après avoir été salarié dans un grand groupe, j’ai ensuite occupé des fonctions de management à l’étranger et de retour en France, j’ai créé mon entreprise. J’ai travaillé en Allemagne cinq ans, trois ans aux États-Unis, se lancer sur les marchés internationaux n’est pas toujours évident, je suis aussi en mesure d’accompagner les dirigeants sur ce volet », reprend-il.

Valeur ajoutée et objectifs

« Ce n’est pas simple de se lancer, il faut oser. Entreprendre procure une grande liberté mais implique aussi de grandes responsabilités. La première des urgences, c’est de trouver des clients, un marché – et y trouver sa justification. Il faut pouvoir répondre à ces deux questions : quels services, solutions ou produits je propose et pourquoi le client décide de se tourner vers moi ? Tout le travail ensuite d’un chef d’entreprise, c’est de déterminer sa valeur ajoutée. »

Comme tout bon coach qui se respecte, François Rolin-Maarouf n’apporte pas de réponses toutes faites, n’est pas là pour donner son avis, mais est là pour écouter et faire réfléchir le dirigeant pour qu’il atteigne l’objectif qu’il s’est lui-même fixé. « S’il y a une chose que j’ai apprise au cours de ma carrière, c’est qu’il n’y a pas de recette pour vendre, il y a éventuellement des techniques, mais il s’agit surtout d’une question d’assurance. Je ne vais pas apprendre au chef d’entreprise à exercer son métier, en revanche je vais lui poser des questions, l’entraîner dans son discours interne pour que celui-ci devienne cohérent et percutant pour son environnement – ses clients, fournisseurs, collaborateurs, etc. Il faut avoir une approche globale, savoir dézoomer : l’entreprise s’inscrit dans un écosystème avec lequel elle doit composer pour se développer. »

Le coaching s’étale en général sur six à dix séances d’une heure, en visio ou présentiel. « La visio est une formule efficace qui fonctionne très bien, avec des séances tôt le matin ou entre midi et deux heures, ce qui permet de ne pas grever la journée du dirigeant. C’est aussi plus facile pour les personnes un peu timides, qui s’expriment plus librement », précise François Rolin-Maarouf, qui se définit comme un « vendeur de bon sens ». « Aujourd’hui, un leader ou un manager ne peut réussir que s’il adopte la posture d’humilité énoncée par Socrate : "Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas" », conclut-il.