Borne est une "mauvaise" Première ministre pour 56% des Français (sondage)

Plus de la moitié des Français estiment qu'Elisabeth Borne, maintenue lundi à Matignon par Emmanuel Macron, est une "mauvaise" Première ministre, une cote de popularité en légère hausse depuis le début de l'année, selon...

La Première ministre Elisabeth Borne, le 3 juillet 2023 à Paris © Geoffroy VAN DER HASSELT
La Première ministre Elisabeth Borne, le 3 juillet 2023 à Paris © Geoffroy VAN DER HASSELT

Plus de la moitié des Français estiment qu'Elisabeth Borne, maintenue lundi à Matignon par Emmanuel Macron, est une "mauvaise" Première ministre, une cote de popularité en légère hausse depuis le début de l'année, selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé mercredi.

En janvier, pendant la période d'adoption de la très controversée réforme des retraites, la cheffe du gouvernement avait atteint un plus bas, d'après l'institut.

Six mois plus tard, elle est une "bonne" Première ministre pour 27% des personnes interrogées, deux points de plus qu'à la fin janvier. 56% (-1 point) la jugent "mauvaise", précise l'institut Elabe qui estime qu'elle a "enrayé" sa chute.   

Pour 55% des sondés, Emmanuel Macron a "eu tort" de la maintenir dans ses fonctions, contre 44% qui estiment qu'il a eu "raison".

77% des personnes interrogées considèrent qu'elle "applique les décisions" du président de la République.

A propos du chef de l'Etat, une très large majorité des personnes interrogées estiment qu'il a "raté" ces "100 jours" décrétés mi-avril après la réforme des retraites, sur le plan de "l'action" (80%) et surtout sur celui de l'apaisement (87%). 

Près d'un Français sur deux (46%) n'attendent "rien" de la prise de parole attendue du président dans les prochains jours.

67% des sondés considèrent qu'Emmanuel Macron "n'a ni projet ni vision globale pour le pays", soit 3 points de plus qu'en mai. 

Par ailleurs, la moitié des Français (49%), estiment que le gouvernement s'oriente à droite, contre 38% au centre.   

Sondage réalisé par Internet du 18 au 19 juillet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus (méthode des quotas). Marge d'erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points de pourcentage.

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