3 questions à Boris Ouarnier, délégué général de Yeast

Avec plus de 2 M€ investis dans des start-up lorraines, Yeast, réseau d’investisseurs privés sur la région (membre de France Angels), confirme que la prise de risque en matière d’investissement dans des projets à fort impact sociétal et environnemental s’affirme comme une dynamique certaine.

3 questions à Boris Ouarnier, délégué général de Yeast

La semaine nationale des Business Angels vient de s’achever, comment se porte votre activité malgré le contexte conjoncturel délicat ?

Paradoxalement, 2022 est une nouvelle année record pour nous ! Nous avons doublé nos investissements par rapport à l’an dernier. Plus de 2 M€ ont été investis cette année dans six projets. 1 M€ a été ciblé sur la seule start-up Replace de transformation de déchets plastiques. C’est une première nationale dans le réseau des Business Angels d’avoir une telle somme lors d’un premier investissement.

La confiance chez les entrepreneurs-investisseurs est donc bien présente ?

Dans chaque crise, il y a des opportunités à saisir. La dynamique est bien présente. Pour 2023, nous avons déjà plusieurs intentions d’investissement.

Existe-il un profil type de start-up accompagnée ?

    C’est très éclectique ! Trois start-up sur les six sont industrielles ce qui fait résonnance avec les discours du moment. Un point commun se dégage des projets soutenus, ils ont tous une forte dimension à impact que cela soit sociétal ou environnemental.