Bonnes nouvelles à Soissons
Plusieurs entreprises se développent ou s’implantent dans le Soissonnais, signe de la vitalité du territoire…
L’entreprise Thévenon, PME familiale de 23 salariés, installée depuis 1960 rue Abélard à Soissons, a été liquidée fin novembre. Cette société familiale fabriquait des bennes en acier pour véhicules lourds et industriels. Des projets de reprise, notamment par une autre entreprise locale, n’ont pu aboutir pendant la période de redressement. Mais sept salariés licenciés de l’entreprise ont rassemblé leurs indemnités pour créer une nouvelle société, Réparation – grue – bras hydraulique, (RGBH) avec un capital de 57 300 euros. Ils louent une partie de leur ancienne usine, 1 600 m², et travaillent dans toute la région, pour réparer du matériel, des bennes, etc. L’entreprise LAM, actuellement située au rond-point de la Bêcherie à Vénizel, va elle se doter d’un nouveau bâtiment actuellement en cours de construction, dans la zone des Entrepôts, près du centre d’Ambulances, avec un transfert prévu en mai-juin.
La société Xotis fait édifier un nouveau bâtiment, rue du Chemin-vert à Mercinet- Vaux, ses actuels locaux avenue Voltaire devenant trop exigus. Cette entreprise soissonnaise, créée en 1991, édite des logiciels de paie, de compta, de gestion, adaptés aux entreprises de l’audiovisuel, prenant en compte notamment les spécificités des intermittents du spectacle. Dirigée par Marc Dumont, elle emploie actuellement 16 personnes, 95% de son activité est sur Paris. Le nouveau bâtiment aura une surface de 250 m², l’emménagement doit se faire début mai.
Une implantation prometteuse
La société N-Allo, filiale du groupe Electrabel/ GDF-Suez, installe son second centre d’appels français à Soissons, au parc Gouraud, en louant la totalité (1 100 m²) du plateau autrefois occupé par Transcom. A court terme, 40 postes de travail sont prévus. Ce centre d’appels est réservé à l’entreprise et assurera des réponses aux clients, ainsi que des appels commerciaux sortants pour vendre les services aux consommateurs, tel Dolce Vita. Les formations ont débuté, le centre a commencé son activité le 3 mars. N’Allo (dont le nom a été choisi bien avant la décision de venir dans l’Aisne) dispose déjà de 180 postes à Marcq-en-Baroeul (Nord), et cherchait un site entre Bruxelles, Paris et Marcq, aménagé et accueillant.