Agriculture

Bonduelle est engagé dans une agriculture régénératrice

Dans le cadre des journées nationales de l’agriculture, Xavier Unkovic, le Directeur général du groupe Bonduelle a souhaité mettre en valeur ses partenaires agriculteurs et présenter l’avenir d’une alimentation plus végétale. La rencontre a eu lieu à la ferme Puche à Misery-Marchélepot, le 7 juin, avec la présence du réalisateur Édouard Bergeon, sensibilisé par le monde agricole.


Xavier Unkovic le Directeur général du groupe Bonduelle, aux côtés de Luc Fontaine, chef cuisinier chez Bonduelle depuis 35 ans.
Xavier Unkovic le Directeur général du groupe Bonduelle, aux côtés de Luc Fontaine, chef cuisinier chez Bonduelle depuis 35 ans.

La météorologie était propice pour cette visite d’une exploitation agricole de 180 hectares dont dix hectares de légumes, chez Louise et Jérôme Puche. Ce dernier a souligné la confiance mutuelle qui existe depuis de longues années avec le groupe Bonduelle, puisque son père Eugène travaillait également avec l’usine spécialisée dans la conservation des légumes située à Estrées-Mons (80).

Pour accompagner cette journée en plein air, Édouard Bergeon, journaliste et réalisateur du long métrage Au nom de la terre qui évoque le parcours de son père agriculteur, était invité à présenter sa vision de l’agriculture. « Avant d’accepter cette invitation, j’ai vraiment bien gratté sur l’histoire de Bonduelle et elle m’a plu. L’avenir est dans la matière organique [], il n’y a pas de solution miracle, []. J’ai toujours fait mon potager et je continue de raconter qu’il y a des solutions. Je suis allé dans la Beauce, région de grandes cultures et j’ai rencontré un agriculteur qui replante des arbres dans le cadre de France Relance », a souligné le réalisateur en présentant sa vision de l’agriculture.

La filière courte déjà mise en place

« Bonduelle met en place de la filière courte sans le dire depuis longtemps puisque notre usine située à Estrées-Mons se situe à une quinzaine de kilomètres d’ici. Nous appliquons une démarche rigoureuse pour préserver toutes les qualités nutritionnelles des plantes. Les légumes de plein champ sont cultivés au rythme des saisons et récoltés au meilleur de leur maturité, garantissant ainsi une valeur nutritionnelle optimale et un goût savoureux. Le processus est très rapide, notamment pour les petits pois puisque tous les champs doivent se situer à moins de deux heures des usines de sorte que maximum six heures séparent le moment où le légume quitte la terre et celui où il est préparé en conservation ou en surgélation », explique Xavier Unkovic, Directeur général depuis un an.

Aurélie Lize, responsable du pôle recherche et Innovation chez Bonduelle, présente les nouvelles façons de cultiver.

Promouvoir une agriculture régénératrice

Durant cette porte ouverte, les visiteurs, distributeurs, agriculteurs, écoliers, collaborateurs sont allés visiter un champ de petits pois. L’occasion pour l’entreprise de présenter les efforts d’innovation pour préserver l’environnement dans le but de créer une agriculture durable en France, notamment face aux défis du changement climatique. « Il est impératif d’adapter les pratiques agricoles afin de renforcer la résilience de notre agriculture et garantir une production locale et durable. Bonduelle s’engage à soutenir l’agriculture régénératrice car elle met un ensemble de pratiques pour contrer l’épuisement des ressources naturelles en maintenant et restaurant activement la fertilité naturelle des sols », souligne le Directeur général.

Pour cela, le groupe a créé la « Farm Academy Bonduelle » qui accompagne l’évolution des modèles agricoles en apportant une meilleure connaissance des pratiques. Cette année, ce sont 40 agronomes et partenaires producteurs qui ont participé à ces sessions. « Actuellement près de la moitié de nos partenaires producteurs de Bonduelle sont engagés dans l’agriculture régénératrice et le groupe vise à porter à 80% d’agriculteurs engagés à l’horizon 2030. Bonduelle accompagne ses partenaires avec une enveloppe financière de 100 € à l’hectare », précise Xavier Unkovic.

Relocalisation et création de filières

Bonduelle souhaite valoriser le végétal d’une façon gourmande, locale et accessible à tous. Pour cela, l’industriel s’est engagé, avec les agriculteurs partenaires, dans la relocalisation d’une filière de légumes secs tels que les haricots rouges ou lentilles qui avaient presque disparu en France, mais aussi dans de nouvelles cultures, comme les pois chiches verts cultivés dans les Hauts-de-France.

Des cultures qui portent le groupe : près de 20% du chiffre d’affaires du groupe est généré par des solutions de plats complets riches en protéines végétales. Des chefs cuisiniers du groupe Bonduelle ont profité de ces portes ouvertes pour faire déguster aux visiteurs ces repas complets accessibles à moins de trois euros, et bons pour la santé, comme les Lunch Bowls avec un Nutri-score A ou B suivant les recettes et sans conservateur. Bonduelle a d’ailleurs formé près de 1 800 chefs à la cuisine végétale contribuant ainsi à verdir les assiettes dans les restaurants et les collectivités... et participe aussi au « mieux manger ».

Bonduelle, un groupe familial

Le groupe Bonduelle est une entreprise familiale française depuis sept générations. Ses produits sont commercialisés sous quatre marques : Bonduelle, Cassegrain, Globus et ready pac Bistro. Le groupe travaille avec 2 000 agriculteurs partenaires pour proposer des repas complets avec des légumes et légumes secs, préservés par des méthodes traditionnelles en frais, conserve et surgelé, sans conservateur. Bonduelle emploie 11 000 collaborateurs dans le monde, 4 700 salariés équivalents temps plein sur toute la France (saisonniers inclus) dont 800 saisonniers dans tous les Hauts de France. L’entreprise génère un chiffre d’affaires de 2 406 M€.