BGE Picardie dresse son bilan 2013

L’assemblée générale de BGE Picardie qui s’est déroulée en avril à Amiens était la première de la toute récente BGE Picardie, résultat de la fusion des structures de l’Oise et de la Somme, opérée en 2013.

BGE Picardie, c’est : six antennes, trente permanences, 45 salariés.
BGE Picardie, c’est : six antennes, trente permanences, 45 salariés.
BGE Picardie, c’est : six antennes, trente permanences, 45 salariés.

BGE Picardie, c’est : six antennes, trente permanences, 45 salariés.

BGE Picardie fête aujourd’hui (…) son premier anniversaire », soulignait Brigitte Ferry, présidente de la structure. Issue de la fusion entre BGE Somme et celle de l’Oise en 2013, BGE Picardie s’est fixée quatre missions : contribuer au développement économique durable des territoires, créer et développer des jeunes entreprises, favoriser la réalisation professionnelle des personnes et contribuer au débat public. Pour ce faire, elle s’organise autour de quatre pôles : création d’entreprise, Économie sociale et solidaire (ESS), accompagnement professionnel et promotion des initiatives économiques et sociales. « Les résultats (…) sont plutôt encourageants. Ils ont permis de créer de la richesse et de l’emploi dans les territoires », a indiqué Brigitte Ferry. En 2013, 4 239 personnes ont été reçues par le service accueil diagnostic de la BGE Picardie, dont 3 315 dans l’Oise et 924 dans la Somme, ce déséquilibre dans les chiffres s’expliquant selon Sébastien Dottin, directeur de BGE Picardie, par « la présence dans la Somme d’Initiative Somme et de son service “Première démarche”, qui accueille le plus gros du flux ».

De nouveaux engagements
Elle a également accompagné 4666 porteurs de projets et permis à 319 entrepreneurs de tester leur activité avant de s’immatriculer : 1 138 entreprises ont ainsi été créées ou reprises en Picardie en 2013.
Dans le cadre de ses activités tournées vers l’ESS, la BGE s’est engagée en 2013 dans le dispositif “Fabrique à initiatives” (ayant pour but de faire émerger des projets du champ de l’ESS) qu’elle a animé dans l’Oise. Pour l’année 2014, l’organisme compte se concentrer sur deux projets phares : le Bilan de potentialité entrepreneurial (BPE) et le centre d’affaires et d’innovation sociale du Sarcus. « Le BPE (…) est un outil qui permet de mieux analyser l’adéquation “Homme-projet” (…). Grâce au conseil régional, cet outil vient de prendre une ampleur inédite dans le cadre du dispositif “Picardie Pass Création” qui en fait sa porte d’entrée », a déclaré Brigitte Ferry. Dans le cadre d’un appel d’offres, la Mairie de Nogent-sur-Oise vient également de déléguer à BGE Picardie la gestion de service public du Sarcus. Ce centre d’affaires comprend six étages de bureaux, dont une pépinière et un hôtel d’entreprises, un amphithéâtre de 220 places, une offre de restauration de 250 m² et un hall d’exposition ouvert au public. BGE devra dans ce cadre atteindre des objectifs précis en matière de création d’emplois, de développement d’une offre de bureaux et de cohabitation entre les entreprises de l’ESS ou innovantes avec les entreprises classiques, etc. L’engagement dans ces nouveaux projets s’inscrit dans l’objectif de BGE de diversifier ses activités, afin notamment de limiter les risques liées à la trésorerie. Cette dernière connaît en effet des difficultés qui « persistent voire s’aggravent », selon Brigitte Ferry. En ligne de mire ? L’accroissement des fonds européens comme source de financement public et dont « la gestion pose des contraintes très pénalisantes ». BGE Picardie compte donc par le biais des nouveaux projets 2014, diversifier ses ressources.