Entre ancrage local et ambitions à l'international, Benedic Immobilier accélère son développement

On rappellera l’ADN du groupe Benedic Immobilier et sa stratégie d’évolution. Créé en 1966, il intervient sur l’ensemble des métiers de l’immobilier. Historiquement présent en gestion locative avec 5 000 lots et en syndic de copropriété avec 15 000 lots, Benedic s’est imposé comme un acteur incontournable de la transaction (500 par an) auprès des particuliers, dans l’ancien et dans le neuf, ou des professionnels, via son réseau de plus de 200 collaborateurs sur une quinzaine d’agences, avec un ancrage mosellan fort à Metz, Montigny-lès-Metz, Amnéville, Thionville, Hayange, Boulay-Moselle, Saint-Avold, Sarreguemines. Le courtage en financement fait aussi partie des services offerts à ses clients. Dirigé par Thierry Benedic, fort de ses trois décennies d’expertise, le groupe éponyme a réalisé 50 % de croissance en quatre ans. Il a lancé en 2021 son service d’achat immobilier instantané, Nilla & Ben, avant de le fusionner en septembre 2022 avec homeloop, leader et pionnier du secteur depuis 2016.

Bientôt la résidence l'Impératrice

Si l’immobilier des années 60 est bien différent de celui d’aujourd’hui, dans son process de conceptualisation et de réalisation effective, il n’empêche, demeurent des valeurs, un savoir-faire qui traversent les décennies : Benedic Immobilier en est imprégné. Ce début d’année marque pour lui une nouvelle étape franchie, par le biais de deux opérations d’envergure. La première tient en la réhabilitation - avec Demathieu Bard - du dernier bâtiment de l’ancien hôpital Bon Secours. Le site ferma ses portes en 2012, dans le quartier Sainte-Thérèse. Dans les années suivantes, la quasi-totalité des bâtiments furent détruits. Le projet immobilier Cœur impérial s'ébroua. Au final, il ne resta qu’un bâtiment. D’une superficie de 55 000 m², il est situé à l’angle des rue de Verdun et Verlaine. À l’abandon depuis la fermeture de l’hôpital, il va renaître, tel le Phénix, et trouver une seconde vie. En cet endroit, Benedic a été choisi par la ville de Metz, comme promoteur pour effectuer la réhabilitation. Ce projet a une dénomination qui dit beaucoup de son esprit et de son cachet à venir : la résidence l'Impératrice.

© Benedic Immobilier.

Une dimension particulière

D’ici 2026, 76 logements sur quatre niveaux tout confort verront le jour. Dont six maisons de ville (avec chacune un jardin) avec l’édification d’une maison médicale, une salle de sport accessible aux résidents, une autre qui pourra faire office de coworking ou d’espace de réception, un appartement d’hôte pour des séjours de courte durée. Également, un petit parc sera aménagé dans la cour de ce bâtiment en L. Dès 2020, Benedic s’était positionné lors d’un appel à candidatures pour l’acquisition de ce bâtiment, imbriqué dans l’histoire messine. Elle l’emportera au final. Catherine Benedic, directrice de l’immobilier neuf chez Benedic, y revient : «Pour notre groupe, c’est une opération prestigieuse. On touche là quelque chose ayant trait au patrimoine, forcément, il y a une dimension particulière, affective. La ville souhaitait un acteur immobilier local d'expérience et ancré.» L’une des nombreuses spécificités de la future résidence l'Impératrice tient en la variété de sa typologie de logements : des superficies allant de 25 m² à 206 m², avec des terrasses et une hauteur de plafond de 3,70 m. Ceux situés rue Verlaine seront proposés en accession à la propriété. Ceux, côté rue de Verdun, à la vente en LMNP (Loueurs meublés non professionnels). Quant à la commercialisation, le prix démarre juste sous la barre de 3 000 € le m² pour les potentiels investisseurs, pour le logement le moins cher. Le chantier a démarré en septembre dernier. Livraison prévue pour le second trimestre 2026.

© Benedic Immobilier.

Regard vers l'international

Au travers cette opération de réhabilitation en cours, Benedic confirme donc son implantation locale. Ce qui n’empêche pas de nourrir des ambitions dépassant ce cadre. Ainsi, Trimco, son service historique, dédié à l’immobilier d’entreprise et de commerce, vient de passer une étape cruciale dans son développement, ayant rejoint le numéro un mondial du secteur : la franchise internationale CBRE, dont le siège se situe à Dallas, dans le Texas. De fait, Benedic Trimco devient CBRE Benedic. L’immobilier d’entreprise demeure un enjeu majeur pour les entreprises. Un secteur qui englobe les bureaux, les locaux commerciaux et d’activité, les entrepôts professionnels, les terrains. L’équipe de Catherine Benedic, constituée de six personnes, réalise une centaine de transactions par an, soit quelque 30 000 m², et travaille avec des entités nationales et mondiales, ainsi qu’avec un nombre important de foncières. Quant à cette alliance avec CBRE, Catherine Benedic, dans son rôle de dirigeante d’immobilier professionnel, la décrypte : «Nous cherchions à nous développer à l’international, quand, dans le même temps CBRE souhaitait s’ancrer davantage en Moselle, auprès d’un acteur installé depuis longtemps. C’est une étape majeure pour nos clients. Nous sommes ravis de leur offrir un accès privilégié au réseau mondial de CBRE et à ses services immobiliers de premier ordre. Cette alliance renforcera notre position de leader, répondant aux besoins spécifiques de nos clients.»

Une alliance gagnante

Thierry Benedic poursuit : «Je suis fier de constater que le standard de qualité appliqué à l’ensemble des services de Benedic correspond à celui des plus grands réseaux mondiaux.» Même tonalité chez CBRE. Son directeur développement Régions, Stanislas Leborgne, souligne : «La collaboration avec Benedic, un acteur respecté de l’immobilier en Lorraine, renforcera notre capacité à servir de nos clients à Metz et dans la région. Nous combinons une expertise locale solide avec les ressources mondiales de CBRE pour offrir des solutions exceptionnelles.» Catherine Benedic, de conclure : «Nous allons nous appuyer sur la puissance et le réseau de cette grande marque qu’est CBRE pour renforcer notre présence auprès de nos voisins frontaliers en répondant à des attentes internationales. J’ai hâte de voir jusqu’où nous mènera cette aventure.» De 1966 à 2024, d’incessantes adaptabilités, un leitmotiv aussi : ne jamais diluer la présence de l’humain dans un univers qui se digitalise de plus en plus. Benedic. Une story gagnante. À partir de valeurs solides et intangibles, le groupe s'est ouvert de nouvelles perspectives, en forme de défi. Elles sont prometteuses.