Visite de Bruno Bonnell, secrétaire général chargé de l’investissement, à Douvrin

Battery Training Center, l'atout formation de la future «vallée de la batterie»

Bruno Bonnell, secrétaire général chargé de l’investissement, était présent ce 8 novembre pour visiter le Battery training center de Douvrin. Ici, les apprenants sont formés pour concevoir les batteries de demain.

Bruno Bonnell, secrétaire général chargé de l’investissement en charge de France 2030. © Aletheia Press/E.Chombart
Bruno Bonnell, secrétaire général chargé de l’investissement en charge de France 2030. © Aletheia Press/E.Chombart

Bruno Bonnell, secrétaire général en charge de l’investissement et de France 2030, était présent ce 8 novembre pour visiter le Battery training center, installé dans le parc des industries Artois-Flandres de Douvrin. Initié par l’AFPI (Association de formation professionnelle de l’industrie), en partenariat avec LHH, ce plateau de formation, inauguré le 16 juin, propose à ses apprenants de concevoir des batteries électriques, de A à Z.

«La première promotion date du 9 mai 2023, nous en sommes déjà à la sixième. La formation comprend quatre semaines ici -soit 400 heures - et un à trois mois à Nersac», détaille Nadine Guérin, directrice de programmes et transformations automobile et aéronautique chez LHH. Tout l’enjeu est de répondre aux besoins de la «vallée de la batterie» qui se dessine en Hauts-de-France.

En condition réelle

Durant la première semaine, une partie théorique, qui représente 30% du volume de formation, s’impose aux apprenants. Contenus visuels et vidéos explicatives sont utilisés pour détailler les étapes de fabrication. Ensuite, place à la mise en pratique dans les 500 m2 d’atelier. Ici, les apprenants préparent la première étape de conception d’une batterie : le mixing. Puis, ils passent aux étapes mécaniques après avoir planché sur de la simulation virtuelle.

Pour une mise en condition réelle, des aléas sont aussi provoqués. Il s’agit d’apprendre à réagir quand les contraintes d’humidité, de température ou encore de poussière ne sont pas optimales. L’objectif ? Être prêt à toutes éventualités. «Nous dénombrons, depuis le lancement, une soixantaine d’apprenants. Nous tournons par équipe de dix pour ne pas affoler le taux d’hygrométrie qui doit être contrôlé en salle technique» précise Nadine Guérin. Vingt apprenants ont déjà obtenu leur CQP en fin de parcours qui leur donne le titre de pilote de production de composants et de cellules batteries pour véhicules électriques.

Un secteur porteur

Les apprenants entrés au Battery training center arrivent d’horizons différents même si 60% d’entre eux proviennent du groupe automobile Stellantis… «Etonnamment, nous avons aussi des candidats du domaine agroalimentaire, de l’imprimerie, mais aussi des demandeurs d’emploi» détaille Sébastien Guffroy, responsable du développement à l’AFPI. Pour être accepté, il faut au minimum un titre professionnel de conducteur d’installation. Toutefois, si le candidat ne le possède pas, l’AFPI propose une formation au sein de ses annexes en Hauts-de-France. A la clé, l’entrée dans un secteur très porteur… Puisque la région dénombre 15 000 à 20 000 futures offres d’emplois et ambitionne  de devenir le leader sur le secteur de l’automobile.

Ce plateau technique à la pointe de la technologie a coûté 1,3 million d’euros. © Aletheia Press/E.Chombart