Bardella (RN) va demander un référendum sur l'immigration à Macron
Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella va demander mercredi à Emmanuel Macron l'organisation d'un référendum sur la politique d'immigration de la France, le 9 juin 2024, en...
Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella va demander mercredi à Emmanuel Macron l'organisation d'un référendum sur la politique d'immigration de la France, le 9 juin 2024, en même temps que les élections européennes.
Le chef de l'Etat doit recevoir les partis représentés au Parlement à la maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis, près de Paris, afin de bâtir "ensemble" des textes législatifs et d'ouvrir la voie, "le cas échéant", à des référendums, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
"L’urgence de la situation appelle une consultation du peuple français (...) sur notre politique d’immigration, contenant toutes les mesures pour en reprendre le contrôle", écrit Jordan Bardella par anticipation dans une lettre au président de la République dont l'AFP a obtenu copie.
"Il ne saurait y avoir de sursaut national et républicain sans une prise de conscience des dangers d’une immigration de peuplement et sans un changement complet de cette politique, vers plus de fermeté, d’exigence et de maîtrise", affirme-t-il.
Le président du RN interpellera aussi le chef de l'Etat sur le pouvoir d'achat des Français en demandant un "moratoire sur toute augmentation d’impôts et de taxes" jusqu'à la fin du quinquennat en 2027.
Il va mettre l'accent également sur la "baisse des factures énergétiques et des prix des carburants, la défiscalisation des hausses de salaires jusqu'à 10%, et la suppression de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, NDLR) afin d’encourager la réindustrialisation".
Evoquant la "crise de l'école", Jordan Bardella appelle à une "refonte des programmes scolaires" mettant notamment l'accent sur "l’histoire de la Nation" et à une "meilleure attractivité de la vocation d'enseignant par une revalorisation salariale supplémentaire".
Sur tous ces sujets, les Français "veulent des actes clairs, qui expriment la volonté infaillible de restaurer l'autorité de l’État et de protéger l'identité de la France", martèle-t-il.
Les chefs des partis sont conviés à une après-midi de discussions et un dîner, une "main tendue loyalement", assure Emmanuel Macron, quelques semaines après de violentes émeutes urbaines afin de trouver des moyens de "converger sans reniement ni renoncement".
Après avoir voulu écarter le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI), l'Elysée s'est ravisé et a finalement convié ces deux formations que la macronie juge pourtant hors de "l'arc républicain".
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